AccueilLa UNETunisie : Mobilisation générale pour éviter les pépins de l'Algérie

Tunisie : Mobilisation générale pour éviter les pépins de l’Algérie

Après que l’Algérie avait confirmé depuis le 25 août 2018 que deux personnes sont mortes du choléra alors que 139 autres malades ont été hospitalisés, la Tunisie, la Libye et le Maroc se sont mobilisés et ont annoncé une série de mesures préventives afin d’échapper à la propagation de cette épidémie.

En Tunisie, les craintes se fondent notamment sur la nature des liens avec l’Algérie (à l’instar du flux humain, commerce dans les régions transfrontalières, cours d’eau transfrontaliers), mis en perspective avec les modes de transmission multiples de l’épidémie !

C’est dans ce contexte que le directeur de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement au ministère de la Santé, Mohamed Rabhi, a affirmé que les autorités tunisiennes suivent de près l’évolution de la situation au sujet de l’épidémie du choléra en Algérie. Il a précisé que «le ministère de la Santé est en train de suivre la situation, compte tenu de la proximité géographique entre la Tunisie et l’Algérie, mais également des échanges entre les deux pays au niveau commercial et touristique», a-t-il dit.
Et d’ajouter que «le choléra se propage à travers les eaux. De ce fait, nous surveillons minutieusement les eaux tunisiennes. D’ailleurs, une cellule spéciale a été créée pour suivre l’évolution de la situation. Aucun cas de choléra n’a été enregistré» dans le pays jusqu’ici, a-t-il affirmé.

Pour se protéger du virus en question, Rabhi recommande de mettre l’accent sur une bonne hygiène de vie et d’éviter les eaux en provenance de sources non sécurisées et non contrôlées. «Nous recommandons de se laver régulièrement les mains, au même titre que les fruits et légumes», a-t-il encore ajouté.

A noter que le choléra est une maladie diarrhéique aiguë, provoquée par une bactérie, le Vibrio cholerae. Ses principaux symptômes sont des vomissements, de violentes diarrhées et des douleurs abdominales. Dans près de la moitié des cas, elle entraîne la mort si aucun traitement n’est dispensé à temps. Chaque année, elle tue jusqu’à 143.000 personnes dans le monde, sur près de 4 millions de cas recensés, principalement dans les pays où sévissent les guerres, la pauvreté et les catastrophes naturelles.

On rappelle également que le dernier cas confirmé du choléra en Algérie remonte, quant à lui, à 1996. En juin 2003, la banlieue d’Oran connut même 14 cas de peste bubonique, provoquant ainsi la mise en quarantaine d’un village entier, comptant 1.200 personnes. Des carences au niveau du système de santé, mais aussi la défaillance des autorités locales à assurer des conditions d’hygiène correctes dans leurs circonscriptions respectives, sont régulièrement relevées.

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