La holding d’investissement GK basée en Suisse est engagée dans une plus grande coopération avec les investisseurs russes dans le domaine du gaz liquéfié ainsi que dans des projets industriels et d’infrastructure en Tunisie, a annoncé son président, l’homme d’affaires tunisien Kamel Ghribi.
Il accompagne le ministre tunisien des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui dans la visite qu’il a entamée lundi en Russie en prévision de la réunion de la commission mixte intergouvernementale sur le commerce, la coopération économique, scientifique et technique.
«Nous sommes venus à Moscou pour renforcer la coopération industrielle, les coentreprises, les investissements, en particulier les investissements russes dans les raffineries de gaz, l’infrastructure et l’industrie en Tunisie», a-t-il déclaré au site russe Sputnik.
L’homme d’affaires tunisien a ajouté que GK est en pourparlers avancés l’entreprise d’Etat russe chargée des technologies Rosteс sur les perspectives de l’établissement de lignes d’assemblage pour les avions Sukhoi, les camions KAMAZ russes et plusieurs composants automobiles en Tunisie.
La holding est impliquée dans des projets dans de nombreux pays, mais est surtout active dans le continent africain et au Moyen-Orient. Ses activités couvrent l’alimentation et l’agriculture, l’infrastructure sociale et économique et les services connexes pour l’industrie du pétrole et du gaz, le commerce des produits de base, le commerce de détail, les centres commerciaux, et l’immobilier.
A Moscou, Ghribi doit rencontrer des représentants de la société de liquéfaction de gaz de la Russie GTL dans le but de parvenir à un accord sur la construction d’une raffinerie de gaz en Tunisie.
Selon lui, GK cherche également des partenaires russes pour des investissements dans des projets d’infrastructure dans la ville de Bizerte.
«Nous offrons aux Russes de multiples opportunités d’investissement à Bizerte notamment la rénovation industrielle de la raffinerie, l’extension et la modernisation du port commercial ainsi que le développement du port de plaisance de luxe pour les superyachts», a-t-il dit.
Exprimant l’intention de faciliter les relations tuniso-russes, l’homme d’affaires a relevé que «le volume des échanges entre les deux pays ne reflète pas le vrai potentiel de la coopération bilatérale, visant à faire de la Tunisie une plaque tournante pour les industries russes couvrant le continent africain et le Moyen-Orient.