AccueilLa UNEComposants automobiles : En attendant la « Charte » !

Composants automobiles : En attendant la « Charte » !

Ces dernières années, le Maroc a réussi à réaliser des chiffres importants et record dans l’industrie des composants automobiles, ce qui a fait de ce secteur un pourvoyeur  essentiel  de  ses réserves en devises.

Dès lors que cette industrie est dotée  d’une infrastructure développée et d’une grande capacité de production, elle  occupe les premiers rangs dans le monde arabe dans le domaine de l’exportation de composants automobiles vers l’Union européenne.

Une première à son actif,  le secteur automobile au Maroc a réalisé des revenus en devises  qui ont dépassé les bénéfices des phosphates, comme  le rapporte l’Office marocain des changes dans ses dernières données mensuelles sur les indicateurs de change, avec une hausse des  exportations du secteur automobile  de 4,1 % en février 2021, pour atteindre environ 15,74 milliards de dirhams marocains, soit l’équivalent de 1,5 milliard de dollars.

Pendant ce temps, la Tunisie cherche à attirer des investisseurs

 Cette performance prend corps au moment même où la Tunisie cherche à accroître ses exportations de composants automobiles et à attirer de nouveaux investisseurs internationaux dans ce domaine, à travers la mise en place de la Charte « Partenariat Public-Privé dans le secteur de la construction automobile et ses composants à  l’horizon  2027″, qui n’est cependant as entrée en vigueur à ce jour.

Malgré le succès de l’expérience de la Tunisien dans ce  domaine, elle traîne loin derrière le Maroc en raison de l’incapacité à développer son système juridique pour encourager les investissements des entreprises étrangères à  faire leur entrée  dans l’industrie locale des composants automobiles.

La Tunisie  est également restée dépendante des « investissements  à faible valeur ajoutée », similaires à ceux liés aux énergies traditionnelles telles que le pétrole et le gaz, malgré les faibles quantités, alors que les experts estiment qu’il est nécessaire pour la Tunisie d’accélérer le développement des industries  mécaniques, manufacturières et  pharmaceutiques.

Dans ce contexte, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Naila Nouira Qinji, a confirmé l’existence de « discussions sérieuses avec un  fabricant mondial du secteur automobile pour l’attitrer à  investir en Tunisie », ajoutant que l’annonce  officielle en sera faite  dans les semaines à venir.

Une Charte à 5 axes

La charte susmentionnée vise à accroître la compétitivité des entreprises  actives dans le secteur et à les préserver ainsi que leurs emplois, notamment  dans la foulée de  pandémie de Covid-19.

Selon des données précédemment obtenues par African Manager, le projet de la Charte  s’articule autour de cinq axes fondamentaux tels que les infrastructures, la logistique, le cadre législatif, la recherche et le développement, l’emploi, la formation et la promotion de l’image de la Tunisie à l’étranger.

Quant au niveau d’investissement, la charte vise à attirer une entreprise mondiale leader dans le domaine des voitures électriques, en plus d’attirer des entreprises à impact mondial dans les composants automobiles de premier ordre à fort contenu technologique.

Il est à signaler que  cette charte a été élaborée par le ministère de l’Industrie  en concertation avec l’Association Tunisienne des Fabricants de Composants Automobiles, le ministère du Transport, ceux  de l’Enseignement Supérieur, et  de la Formation Professionnelle et de l’Emploi ainsi que des Douanes tunisiennes.

Sachons aussi que le secteur des composants automobiles comprend plus de 280 entreprises, dont 140 sont à capitaux étrangers.  65 % d’entre elles  sont totalement destinées à l’exportation, procurant près de 90 000 emplois.

La Tunisie s’emploie inlassablement  à attirer de nouvelles unités de fabrication de composants pour voitures électriques, d’une valeur d’investissement de 300 millions d’euros, dans le cadre de la politique de transition énergétique de l’Etat tunisien.

Il est à noter que le Maroc est entré dans le domaine des voitures électriques, avec la production de 40 000 d’entre elles, et le nombre va doubler dans les mois à venir.

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2 Commentaires

  1. Nous sommes encore en train de subir les conséquences du printemps des autres. Les précisions de nos lois et de nos visions cadrées par elles doivent être révisées en fonction des changements économiques et géopolitiques. Notre administration publique doit se mettre aux diapasons de ce qui se tisse pour nous et contre nous. Le recyclage permanent des Tunisiens (y compris le sommet de la hiérarchie administrative) est une urgence. Celui qui n’avance pas recule. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme « Mr. Lavoisier ». Le printemps concocté par les autres, a provoqué en nous des allergies nuisibles à notre santé collective dont l’augmentation du sommeil et les maux intestinaux.

  2. le Maroc est de loin a dépassé la Tunisie dans tous les domaines et pourtant il était gouverné par des islamistes modérés pendant 8 ans grâce à leur roi mais la Tunisie grâce de son printemps arabe et la prise du pouvoir par les islamistes et leurs différents alliés a régressé dans tous les domaines et pire encor on continue à chanter la démocratie plutôt l’anarchie et le pire qu’on ne voit pas le bout du tunnel avec les maux que nous avons . l’Égypte a fait un bon chemin dans les investissements et la création de la richesse et de l’emploi grâce son président le général Sissi .

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