Les principaux faits saillants ayant marqué l’évolution des échanges commerciaux au cours de l’ année 2017 sont essentiellement un niveau record du déficit commercial (FOB/CAF) jamais atteint auparavant (-15,6 Milliards de dinars ), soit un creusement de 2.991 MDT ou 23,7% par rapport à 2017. C’est aussi une progression des importations à un rythme dépassant celui des exportations (+19,8% et +18,1% respectivement), entrainant le recul du taux de couverture d’un point de pourcentage pour revenir à 68,8% et une forte détérioration de la balance énergétique dont le déficit est passé d’une année à l’autre de -2,7 Milliards de dinars à plus de -4 Milliards de dinars en relation avec la baisse des ressources énergétiques (-10,7%), la hausse de la demande d’énergie primaire (+5%) et la montée des prix mondiaux du pétrole.
« Annus horribilis« ‘ en matière d’importation, 2017 a surtout signé un accroissement notable des achats de produits alimentaires (+22,1%) et le maintien du déficit de la balance alimentaire à un niveau élevé (-1.355 MDT). Petite consolation : la poursuite de la performance des secteurs des textiles, habillements et cuirs (+16,3%), des industries mécaniques et électriques (+20,4%) ainsi que celle des autres industries manufacturières (+15,1%) suite à l’amélioration de la demande étrangère émanant de l’UE. Et comme il fallait finir comme 2017, cette année-là, c’est aussi un repli des ventes du secteur des mines, phosphates et dérivés (-1,5%) , et ce malgré un redressement notable au cours du dernier trimestre de l’année (+41,2% par rapport à la même période de 2016).