Un groupe pétrolier français en Tunisie, envisage d’installer des bornes de recharge électrique dans la majorité de ses stations de services réparties dans les différents gouvernorats, et ce, dans le cadre de sa stratégie visant à développer ses investissements en Tunisie, a fait savoir le directeur Afrique de commercialisation et des services, Jean-Philippe Torres.au cours d’une rencontre tenue , jeudi, avec la ministre de l’Industrie, de l’énergie et des mines, Neila Gounji. L’opérateur compte actuellement 18 stations de services équipées de bornes de recharge électrique et 56 stations équipées de capteurs solaires.
A noter que les droits de douane sur les équipements de recharge des véhicules électriques ont été réduits à 10 % alors que la taxe sur la valeur ajoutée a été ramenée à 7%, et ce du 1er janvier au 31 décembre 2023, selon l’article 24 de la loi de finances 2023, publiée le 23 décembre dans le JORT. « L’objectif étant de favoriser l’utilisation des voitures roulant aux énergies alternatives, de promouvoir l’économie verte et d’accélérer le développement du secteur du transport électrique en Tunisie ».
D’après une étude publiée en 2021 par le ministère de l’Environnement, le déploiement de 50 000 véhicules électriques d’ici 2025 et de 130 000, d’ici 2030, permettrait « une baisse de la consommation de pétrole de 5,9 millions de barils d’ici 2030, soit une réduction des importations de combustibles fossiles de 660 millions de dollars sur la période 2020-2030 « , selon ce document intitulé » Les arguments économiques en faveur de l’atténuation en Tunisie : Etudes de cas dans les secteurs du transport, de l’industrie et des déchets « .