» L’accord de partenariat touristique et d’investissement signé, le 11 décembre 2015, entre la Tunisie et la République islamique d’Iran est une convention technique limitée uniquement à la formation des cadres et des professionnels « , a déclaré, mardi, au palais du Bardo, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi Rekik.
Répondant à la question de la députée Rim Thaiyri (courant El Mahabba) , la ministre a précisé que l’accord précité concerne » les domaines de l’ingénierie de la formation, l’inspection des produits au sein des unités hôtelières, ainsi que les législations spécifiques au secteur touristique et l’échange d’expertise « . Elle a démenti le fait que cet accord vise à « attirer un nombre bien déterminé de touristes iraniens, au cours de l’année 2016″.
Lors d’une plénière consacrée aux questions orales adressées à certains membres du gouvernement, la députée s’est interrogée sur la portée de l’application de cet accord et qui stipule » la mobilisation de 10 mille touristes iraniens et la création d’une ligne aérienne directe entre la Tunisie et l’Iran » , estimant que cette coopération « constitue un danger pour la souveraineté du pays ». Elle a, dans le même cadre, appelé à l’annulation de cet accord et de rompre les relations avec L’Iran, à l’instar du Maroc.
» L’accord toursitique entre la Tunisie et l’Iran ne concerne que la formation des cadres »
- Publicité-