« L’activité économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord devrait se redresser légèrement pour s’établir à 2,1 % en 2021, reflétant les dommages durables de la pandémie et les bas prix du pétrole. La reprise est conditionnelle à l’endiguement de la pandémie, à la stabilisation des prix du pétrole, à l’absence de nouvelle escalade des tensions géopolitiques et à l’hypothèse d’un déploiement de vaccins au second semestre. D’ici 2022, après deux ans de reprise attendue, la production est toujours inférieure d’environ 8 % à la production projetée avant la pandémie, avec un impact plus important sur les importateurs de pétrole que sur les exportateurs ».
C’est ce qu’estime la Banque Mondiale, dans un document intitulé « Perspectives économiques mondiales » et publié en janvier 2021. Dans ce même document, la Banque Mondiale estime le taux de croissance qu’aura réalisé la Tunisie à fin 2020, sera négatif de -9,1 %. Pour 2021, le taux de croissance de la Tunisie est estimé à 5,8 % et il devrait cependant baisser à seulement 2 % pour l’exercice 2022.