On a entendu Moncef Marzouki, sur bien des fréquences, mais on l’a rarement vu faisant face à des intempéries, sauf celles politiques, ce qui l’amène souvent à ne plus savoir où donner de la tête. Il n’en demeure pas moins qu’il lui arrive de se couper les cheveux en quatre pour se signaler à l’opinion publique par des déclarations et des positions si bien « soignées », mais sans prise réelle sur les problèmes majeurs de la Tunisie, comme la question des examens universitaires pour les étudiantes en niqab.
D’une tempête à une autre, Moncef Marzouki navigue au gré des vents. Et alors que, actuellement, un vent violent, surtout politique, souffle sur la Tunisie, le président de la République n’a pas l’air d’être de bon poil.