Les troupes de Bachar Al Asssad, à la faveur d’un intense soutien aérien russe, ont arraché à Daech le joyau archéologique Palmyre, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité et où l’État islamique (EI) avait installé ses quartiers depuis mai 2015. La télévision publique syrienne et l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH l’ont annoncé hier jeudi 24 mars.
C’est incontestablement une grosse défaite pour le groupe terroriste, qui avait suscité un émoi mondial en s’emparant de cette cité et en procédant à la destruction de morceaux clés du patrimoine mondial, alors que d’autres étaient bradés au marché noir des antiquités, un trafic très juteux pour l’EI.
L’Unesco a « salué la libération de la ville « martyre ».
L’armée syrienne a lancé son assaut depuis le début du mois de mars. Au-delà du symbole de cette cité antique, il était vital pour le régime syrien de laver l’affront que lui avait fait subir une poignée d’éléments terroristes. « Nous disons à ces bandits que nous avançons vers Palmyre, que nous irons au-delà de Palmyre et, si Dieu le veut, à Rakka, au cœur des bandes de Daech », avait affirmé un militaire syrien à la télévision. Pour Palmyre c’est fait. Cap sur le gouvernorat de Deir ez-Zor et ensuite Rakka, capitale de Daech en Syrie.
D’autres revers militaires se profilent pour l’EI, avec des troupes syriennes revigorées et appuyées par l’aviation russe. Les choses bougent également sur le front irakien, où les troupes du régime se préparent à lancer une attaque de grande envergure pour arracher Mossoul à Daech…