Le président français estime que l’offensive menée par l’Iran dans la nuit du 13 au 14 avril représente « un nouveau seuil dans les tensions au Moyen-Orient », selon Reuters.
En décidant de frapper Israël, Téhéran a provoqué « une rupture profonde » au Moyen-Orient, estime le chef de l’Etat, pour qui ces représailles sont de trop grande ampleur. Dans ce dossier, l’Iran justifie le tir de plus de 300 drones et missiles au nom de « l’autodéfense », après la frappe attribuée à Israël qui a visé le consulat iranien à Damas (Syrie).
« Nous allons tout faire pour éviter l’embrasement » au Moyen-Orient, a-t-il déclaré. Pour lui, l’espace aérien jordanien a été violé, ce qui a contraint la France à intervenir. Le président assure avoir procédé à des « interceptions » à la demande de la Jordanie. « Nous avons condamné, nous sommes intervenus, nous allons tout faire pour éviter un embrasement et une escalade ». Emmanuel Macron accuse l’Iran d’avoir « décidé de frapper Israël », provoquant « une rupture profonde ».
On rappelle que lors d’un Conseil de sécurité convoqué en urgence dimanche 14 avril après l’attaque iranienne sans précédent contre Israël, l’État hébreu a demandé des sanctions quand Téhéran a invoqué « son droit à l’autodéfense ».