La production halieutique nationale a atteint 120.354 tonnes en 2018 contre 108.300 tonnes en 2017, enregistrant une croissance annuelle de 11%, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
Cette amélioration de la production globale s’explique principalement par une hausse de la pêche des poissons pélagiques qui a atteint 92,392 tonnes contre 77.776 tonnes en 2017, en hausse de 18,8%, suivie des poissons mollusques avec une production de 1,593 tonnes contre 1,267 tonnes (+25,7%), indiquent les données statistiques de l’Office sur les principaux indicateurs de la pêche 2018.La production des poissons pélagiques ont représenté près de 77% de la production globale nationale.
En revanche, d’autres espèces ont connu des baisses de la production, durant la même période de comparaison. Il s’agit des poissons démersaux avec 6.177 tonnes contre 6.792 tonnes (-9,1%), les crustacés avec 2.192 tonnes contre 2.326 tonnes (-5,8%) et la production plaisancière et autres avec 18.000 tonnes contre 20.139 tonnes (-10,6%).
Les poissons pélagiques sont ceux qui vivent en dessous de 200 mètres de profondeur de la mer (thon, maquereau…) alors que les poissons démersaux sont ceux qui vivent au-dessus du fond et sont très dépendantes du fond d’où elles tirent leur nourriture (dorade, merlu, merlan, morue…).
Pour ce qui est de l’activité aquacole, la production poursuit sa tendance haussière entamée dès 2015 en s’établissant à 5.100 tonnes en 2018 contre 4.200 tonnes en 2017, en hausse de 21,4%.