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Attentat de Sousse : Le terrorisme croule encore sous les coups de boutoirs de forces de sécurité

C’est le troisième d’une série où est utilisée une technique à peu près la même. L’attaque terroriste perpétrée tôt ce dimanche au niveau du rond-point Akouda-Kantaoui à la périphérie de Sousse s’inscrit dans la lignée des échecs par lesquels se soldaient les attentats terroristes urbains en Tunisie. Ils visent les forces de la sécurité qu’il s’agisse de police ou de Garde nationale. Des actes dont on peut dire qu’ils sont isolés, s’en prenant à des patrouilles dont la mission essentielle consiste à organiser l’activité sur la voie publique.

Ce dimanche 6 août  qui coïncide, faut-il bien le noter, avec le jour anniversaire de la création de la Garde nationale, ce fut une patrouille de ce corps des forces de sécurité qui a payé son tribut à la lutte contre le terrorisme, certes évanescent en Tunisie, mais auquel il arrive de se signaler par des actes dont ne peuvent se rendre coupables que des extrémistes atterrés par le désespoir sous les coups de boutoir d’un appareil de sécurité revigoré. L’attentat  a fait un martyr en la personne de l’adjudant Sami Mrabet alors que son collègue Rami Limam a été grièvement blessé et transféré à l’hôpital où il reçoit les soins nécessaires.

Les deux agents de la Garde nationale avaient été  percutés aux premières heures de la matinée par  trois terroristes à bord d’un véhicule, précise le ministère de l’Intérieur. Les unités sécuritaires ont procédé au ratissage de la zone et encerclé les assaillants et sont parvenues à les neutraliser après un échange de coups de feu. Il s’agit de deux frères originaires de la région d’Akouda et d’un 3ème élément natif du gouvernorat de Siliana, selon les porte-parole officiel du Pôle judiciaire antiterroriste, Soufiène Selliti. Il a précisé  que les  trois terroristes ont été encerclés puis liquidés à l’intérieur d’une école primaire d’Akouda, ajoutant que leur accoutrement portait des insignes de l’organisation terroriste Daech. Parmi les objets saisis sur les trois terroristes se trouvaient des téléphones portables, des appareils de mémorisation électroniques, des armes blanches dont des couteaux de grande taille.

Première épreuve pour le gouvernement Mechichi

Sitôt connue la nouvelle de l’attaque terroriste, le sommet de l’Etat s’est placé en état d’alerte. D’abord,  le chef du gouvernement Hichem Mechichi s’est rendu sur les lieux de l’attentat. « Encore une fois, les terroristes se sont trompés de cible et ont été confrontés par les vaillants membres des différentes unités sécuritaires qui ont fait preuve du plus haut degré de vigilance et de promptitude et sont parvenus à les neutraliser en quelques minutes », s’est-il félicité pour ensuite assurer que « l’institution sécuritaire qui bénéficie du soutien constant des citoyens reste un rempart solide face aux microbes terroristes ». Surtout, Mechichi a salué la promptitude avec laquelle les unités sécuritaires ont riposté à l’attaque terroriste et ont réussi à les neutraliser.

La scène de l’attaque terroriste a reçu également la visite du président de la République, Kais Saied, qui a affirmé que « ceux qui ont incité les trois terroristes à perpétrer  cette opération sont plus criminels que ces derniers et assumeront leur responsabilité devant Dieu, le peuple et l’histoire ».  Il a  qualifié de « dupe et de malade, celui qui veut faire tomber l’Etat par de telles actions lâches qui n’aboutissent à rien, sauf à faire des martyrs et à laisser des veuves et des orphelins ».

Saied s’est déclaré confiant dans les équipes de la police technique qui parviendront à identifier ceux qui sont derrière cette opération terroriste, laquelle ne fera pas tomber l’Etat. Il a affirmé que chaque balle tirée par un terroriste, sera accueillie par un déluge de balles. Il a exprimé aux agents des institutions sécuritaire et militaire, sa gratitude et sa reconnaissance, soulignant son souci de revoir plusieurs textes législatifs qui protègent les forces de l’ordre et de l’armée, ainsi que leurs familles. A ce propos, le chef de l’Etat s’est déclaré déçu qu’aucun texte législatif à ce sujet n’ait été soumis à un conseil des ministres, alors que ledit texte est disponible, depuis le mois de décembre écoulé.

Et de rappeler qu’en vertu du texte législatif attendu, la famille du martyr des institutions sécuritaire et militaire, continuera de bénéficier de son salaire et des avantages de l’avancement professionnel comme s’il était en vie.

Saïed a estimé que de telles mesures sont insignifiantes face aux sacrifices consentis par les agents des deux institutions sécuritaire et militaire, qui ont offert leurs vies à la nation. Il a assuré que les institutions sécuritaire et militaire sont capables de protéger chaque parcelle du territoire national et de préserver la sécurité générale dans le pays et sont déterminées à faire face aux terroristes, qui n’ont pas réussi de par le passé et échoueront à l’avenir. « Tous les rêves des terroristes se briseront sur un mur solide, celui du peuple tunisien et de la nation tunisienne ».

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