BCE déjà dans son costume de 2014 ?

Dans une déclaration aux médias en marge de la conférence de haut niveau sur l’égalité des genres, le président de la République, Béji Caid Essebsi, s’est dit convaincu que l’avenir des peuples et de la démocratie ne se réalise que par la contribution de la femme.
Il a mis en exergue le rôle du leader Habib Bourguiba dans l’émancipation de la femme, à travers, notamment, la lutte contre l’illettrisme.
Résultat de cette politique, a-t-il dit, 65 pc des diplômés universitaires, 60 pc des médecins et plus de 40 pc des magistrats sont des femmes. La Tunisie, capitale arabe de l’égalité homme-femme en 2019, mériterait pleinement ce titre si la loi sur les libertés individuelles et l’égalité successorale est votée au Parlement.
Les acquis et les réalisations accomplies au profit de la femme tunisienne ne sont pas transposables dans d’autres pays, a-t-il soutenu en substance. Mais s’ils parviennent à franchir les frontières tunisiennes, c’est aux autres d’adapter cette exception tunisienne à la réalité de leur société.
« La liberté ne peut pas être tue« , a insisté le président de la République, tenant à préciser que « la Tunisie ne s’ingère pas dans les affaires des autres pays« .
La Tunisie va continuer sur cette voie, a-t-il soutenu, d’autant plus que le Code du statut personnel promulgué en 1956 est appelé, en tant que droit positif, à se développer.
Il a ajouté que la question est aujourd’hui entre les mains du Parlement, formant le vœu de voir cette initiative législative sur les libertés individuelles et l’égalité adoptée par les députés pour l’intérêt de la Tunisie et de toutes les sensibilités politiques y compris celles qui affichent une réticence à cet égard.

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