L’indice Tunindex a clôturé le mois de juillet 2022 à 7 731,77 points, enregistrant un gain de 3,28% après une hausse de 1,48% durant le mois de juin 2022, selon l’analyse mensuelle publiée par la Bourse de Tunis.
Depuis le début de l’année, ses gains cumulés ont atteint 9,73%, contre un gain de 6,09% durant la même période de 2021.
Le volume des échanges sur la Cote de la Bourse a atteint 65,5 millions de dinars(MD), soit une baisse de 57,9% par rapport au mois précédent.
Selon l’analyse mensuelle de la Bourse de Tunis pour le mois de juillet 2022, le volume d’échange quotidien moyen s’est établi à 3,2MD contre 7 MD durant le mois de juin.
La balance des variations des cours des titres cotés penche du côté de la hausse, avec 44 valeurs en hausse et 32 valeurs en baisse.
Le Tunindex20 a enregistré, en juillet 2022, une hausse de 4,02% après une hausse de 1,63% réalisée durant le mois précédent, et clôturant, ainsi, à 3 404,29 points.
Depuis le début de l’année 2022, le Tunindex20 a réalisé une hausse 11,91% contre une hausse de 7,57% durant la même période de l’année 2021.
Plus du 1/5ème de la capitalisation détenue par des étrangers
La capitalisation boursière détenue par les étrangers sur la cote de la Bourse de Tunis a atteint, au cours du mois de juillet 2022, près de 5,2 millions de dinars (MD), soit 22,2% de la capitalisation globale du marché, selon la lettre mensuelle publiée, mardi, par la Bourse de Tunis.
Les acquisitions effectuées, en juillet 2022, par les étrangers sur les titres cotés ont totalisé un montant de 157 mille dinars, contre des cessions (vente) de 3553 mille dinars, ce qui a fait ressortir un solde net négatif de -3396 mille dinars.
Répartis par secteurs, les titres détenus par les étrangers sur le marché principal au mois de juillet 2022, sont principalement dans les secteurs des finances (239 502 217 titres), des biens de consommation (168 244 106 titres) et des industries (19 323564 titres)…
Et le marché alternatif !
Le directeur général de la Bourse de Tunis, Bilel Sahnoun, a confirmé dans une interview à « AfricanManager » qu’en mai dernier, a été promulgué un décret réglementaire relatif au marché alternatif et aux petites et moyennes entreprises, prévu pour entrer en vigueur au cours de la période à venir, aux fins de faciliter l’introduction en bourse de cette catégorie d’entreprises.
Compte tenu des risques élevés du marché alternatif, il a été attribué uniquement aux investisseurs prudents, ce qui signifie que les petits investisseurs ne sont pas concernés car ils n’ont pas la capacité et les moyens de l’évaluer et de l’étudier.
Il a souligné que les petites et moyennes entreprises sont une composante essentielle du tissu économique, et qu’elles pâtissent de faibles fonds propres. Leur introduction en bourse leur procurera des ressources supplémentaires.
La Bourse de Tunis ne reflète pas l’état des lieux de tous les secteurs économiques de la Tunisie et que son indice traduit essentiellement la situation du secteur financier, un secteur qui vit une grande dynamique ces derniers temps et impactant par ricochet favorablement la Bourse de Tunis, a cependant affirmé Bilel Sahnoun, jeudi 11 août , sur Express fm.
Il a fait remarquer, dans ce sens, que les entreprises tunisiennes peuvent enrichir les produits boursiers et attirer un plus grand nombre d’investisseurs, sachant que le secteur des télécommunications, du pétrole, du tourisme, ne sont pas jusqu’aujourd’hui, côtés en bourse.
Sahnoun a noté que la capitalisation boursière en Tunisie représente 22% du PIB, soit 24 milliards de dinars tunisiens. Un faible taux par rapport au autre pays, avec un volume quotidien moyen d’échanges estimé à 3 millions de dinars, soit une baisse de 38% par rapport à l’année 2021.
Il a exprimé dans ce contexte son inquiétude quant au recul du chiffre d’affaires et du volume des transactions, ajoutant que la cotation des entreprises publiques en bourse garantit plus de transparence au niveau des transactions. C’est , a-t-il estimé, la preuve que les banques publiques cotées en bourse ont réalisé des chiffres prometteurs qui avoisinent ceux réalisés par les banques privées