En pleine tempête suite au décès des nourrissons au service de maternité et de néonatologie à l’hôpital La Rabta, la direction de l’hygiène et de la protection de l’environnement au sein du ministère de la Santé a fait un petit tour sur les lieux. Une visite surprise, affirme le directeur de l’organisme, Mohamed Rabhi, ce jeudi 14 mars 2019 sur Mosaïque FM…
Les conclusions : Les conditions d’hygiène et de sécurité y sont à 80% conformes aux normes établies en la matière. Rabhi juge ces conditions «satisfaisantes». Sauf qu’on n’est pas n’importe où mais dans un hôpital, et que c’est cette zone grise des 20% restants est justement celle de tous les dangers, et c’est elle qui a causé le drame. 80% de conformité aux normes d’hygiène ça peut paraitre satisfaisant, mais pas dans un hôpital…
Autre conclusion : l’examen des conditions de désinfection des lieux a été jugée «respectable», avec tout de même des manquements qu’on peut qualifier, vu d’ici, de très graves. En effet la gestion des déchets médicaux et pharmaceutiques pose problème, ainsi que l’hygiène des mains. L’armada d’avocats qui s’est mobilisée pour défendre les parents endeuillés ne manquera pas de creuser sur ces dysfonctionnements, et d’en déballer d’autres…