Lors d’une rencontre qui se tient actuellement à Tunis sur la Loi de finances 2018, le ministre des Finances, Ridha Chalghoum, n’a pas écarté la possibilité de recourir au mécanisme de la retraite obligatoire dans la fonction publique. « Nous n’espérons pas passer à la retraite obligatoire puisqu’on est encore dans le choix de la retraite volontaire« , a-t-il précisé.
Selon ses déclarations, il est impossible aujourd’hui d’agir sur les salaires des fonctionnaires pour réduire le déficit à cause de la faiblesse des ces rémunérations. « C’est vrai que la masse salariale a atteint aujourd’hui des proportions très importantes, mais les salaires sont toujours faibles et c’est le nombre de fonctionnaires qui pose aujourd’hui problème et non plus le salaire en soi« , a indiqué le ministre.
Ridha Chalghoum a dans le même cadre expliqué que la masse salariale est une des causes ayant mené au dérapage des finances publiques en 2017 et dont le déficit s’est élevé à 2,1 Milliards de dinars dans le budget relatif à cette année.