Interrogé, lors d’une interview accordée à Reuters, sur le déficit budgétaire de la Tunisie, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari, a déclaré que « même 1% de réduction du déficit budgétaire de la Tunisie, actuellement autour de 8 pour cent du PIB, serait bénéfique ».
« Nous devrions le pousser encore vers le bas … Tant qu’il n’augmente pas, ce serait bien », a-t-il dit.
Afin de combler son déficit de financement, la Tunisie envisage d’émettre, cette année, un emprunt obligataire en dollars, un autre samouraï et un troisième en sukuks, a-t-il ajouté en évoquant des progrès en ce qui concerne l’emprunt garanti par les Etats-Unis, lors de la visite que le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaâ, effectuera, cette semaine, à Washington.
L’emprunt garanti par les USA pourrait s’élever à 1 milliard de dollars, selon l’étendue du soutien des États-Unis, mais les plans initiaux pour les sukuks totalisant jusqu’à 1 milliard de dollars devraient être ramenés à «quelques centaines de millions de dollars », a-t-il précisé.