En prenant les allures qui sont actuellement les siennes en Tunisie, le coronavirus aligne, en fait, des records jamais battus depuis que le pays est aux prises avec cette pandémie face à laquelle il apporte chaque jour davantage la démonstration de son incapacité de s’en tirer. Les bilans des cas de contaminations et des décès vont crescendo, sans le moindre répit qui donnerait à penser que l’on serait à la périphérie d’un tournant porteur d’une salutaire éclaircie.
Les communiqués du ministère de la Santé, alarmants les uns plus que les autres, viennent souligner la gravité d’une situation qui, faut-t-il s’en convaincre, n’est pas l’apanage de la Tunisie. Des pays, beaucoup mieux équipés que le nôtre, et nantis de ressources tant humaines que technologiques de pointe, déplorent des pertes incommensurables rapportées à celles essuyées par une nation aussi petite que la Tunisie.
Cependant, du train où vont les choses , rares sont ceux qui se hasardent à anticiper un proche retournement de la situation en regard de la saturation de la saturation et de la vétusté des infrastructures hospitalières , délestées, plus est, d’une partie non négligeable de ses compétences, à juste titre, promptes à céder aux sirènes d’un exil sous d’autres latitudes beaucoup plus alléchantes et sans commune mesure avec leur statu quo ante.
Désinvolture et irresponsabilité
S’y ajoutent tragiquement des comportements dont des Tunisiens seraient bien avisés de s’exonérer pour peu qu’ils fassent montre d’un tant soit peu de civisme et de fibre citoyenne. Guère ou si peu de port de masque, de distanciation sociale, de respect des mesures préventives décrétées et rappelées à satiété par les autorités. Même le couvre-feu , pourtant dispositif contraignant , est jeté aux orties, donnant libre cours à des faits et gestes soulignant de fortes doses de désinvolture et d’irresponsabilité.
Il est dès lors dans l’ordre des choses que le nombre de décès attribués au coronavirus passe à 4765, comme ce fut le cas le vendredi 1er janvier 2021 après le recensement de 35 nouvelles victimes le même jour jusqu’à 23H00, comme le rapportait le ministère de la Santé dans son bulletin quotidien sur la situation épidémique dans le pays. 1422 nouvelles contaminations ont été enregistrées à la même date sur 5454 analyses effectuées, lit-on de même source.
Toutefois, le nombre de guérisons s’est élevé à la même date, à 106 mille 56 personnes sur 141 mille 979 individus porteurs du virus. Dans le même temps, le bilan fait, en outre, état de 6967 hospitalisations dans les secteurs public et privé dont 323 en soins intensifs. 127 personnes sont placées sous respiration artificielle.
Ce bilan comme ceux qui l’avaient précédé reflète une situation épidémiologique qualifiée de très dangereuse à travers toute la République par Nissaf Ben Alaya, porte-parole officielle du ministère de la Santé. Elle a mis en garde contre la saturation des hôpitaux. Elle a précisé que de nombreux hôpitaux régionaux ont atteint leur capacité maximale. Elle a pointé le relâchement des Tunisiens quant au respect des règles d’hygiène et des mesures préventives.
L’énergie de ne pas céder
Il a été quand même peu démotivant que des efforts soient encore consentis pour au moins limiter les dégâts. C’est dans ce cadre que l’office national de la famille et de la population (ONFP) lancera, demain lundi, une campagne de sensibilisation des jeunes et des enfants des établissements éducatifs sur les moyens de se prémunir de la covid-19 et des comportements à risques, a indiqué le président directeur général de l’office Habib Ghédira.
Il a précisé, dimanche, dans une déclaration à l’agence TAP, que la campagne durera 10 jours et concernera tous les gouvernorats, expliquant que l’objectif est de sensibiliser les « catégories clés », à savoir les jeunes et les enfants qui sont les moins confrontés aux dangers lors de l’atteinte par le coronavirus.
Le professeur en pneumologie a souligné que la propagation rapide du virus ne touche pas uniquement la Tunisie mais comprend toutes les régions du monde, estimant que la non application des mesures de prévention a largement contribué à l’augmentation de la maladie.
Il a, par ailleurs, évoqué l’importance des tests rapides effectués par plusieurs municipalités, faisant remarquer que leurs résultats permettent d’évaluer le niveau de propagation de la pandémie.
la situation épidémique augmente considérablement de jour en jour dans l’indifférence des autorités : un premier ministre qui prend son congé de fin d’année incognito en France ,un président de la république qui ne fait que parler en arabe littéraire et un président de l’ARP qui s’occupe de son parti qui est au bord de l’implosion et qui trame pour garder son poste et un ministre de la santé aux abonnés absents et des citoyens indisciplinés qui ne font qu’à leur tête et des hommes d’affaires malhonnêtes qui respectent pas la loi comme cet hôtelier de Sousse qui a organisé illégalement le réveillon du jour du nouvel an en distribuant aux clients des fausses cartes de résidents de l’Hôtel . entre temps ce covid-19 attaque la population démunie sans pitié et sans discernement et peut être on commence à avoir d’autres nouvelles formes de ce virus en l’absence d’une campagne massive de tests pour les grands foyers comme Sfax ,Sousse et Nabeul notre voisine l’Algérie avec 43 millions d’habitants a la moitié des décès et les 2/3 des contaminés que nous avec 11,8 millions d’habitants .elle commencera la vaccination de ses citoyens la semaine prochaine quand à nous la vaccination on en parle certains disent avant l’été d’autres avant l’automne en réalité on attend les dons de l’OMS ou un pays ami qui peut nous livrer ce vaccin gratuitement en quantité suffisante mais dit le dicton la charité ne soit servi une fois les donneurs auront satisfaits leurs besoins