AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelCréation de "l'instance nationale de défense des droits et de la démocratie"

Création de « l’instance nationale de défense des droits et de la démocratie »

Des personnalités nationales ont annoncé mardi la création de « instance nationale de défense des droits et de la démocratie » qui se présente comme une instance visant à « défendre les droits et la démocratie et lutter contre les atteintes aux droits de l’homme en Tunisie ».

L’instance constitutive a organisé ce matin une conférence de presse à Tunis pour présenter les objectifs qu’elle s’est fixée et sa méthode de travail.

Elle est présidée par l’avocat Ayachi Hammami et est composée de 5 membres , des  journalistes , universitaires et avocats.

Hammami a expliqué la situation générale des droits et des libertés en Tunisie a poussé des personnalités nationales et des défenseurs des droits humains à créer cette instance qui se propose de suivre, constater et répertorier les atteintes aux droits humains et aux libertés pour des considérations politiques.

Le but, a-t-il ajouté, est aussi de soutenir les magistrats et leurs mouvements pour l’indépendance de la magistrature et de contribuer à la relance du processus démocratique et au fonctionnement normal des institutions de l’Etat.

L’instance va déposer un dossier conformément aux procédures légales et à la loi des associations, a-t-il dit.

Ayachi Hammami a également fait part des craintes de voir le pays « glisser vers une dictature au vu de la situation générale des droits et des libertés en Tunisie et depuis que le président Saied s’est arrogé les pleins pouvoirs depuis le 25 juillet 2021 ».

Répondant à une question sur le degré d’indépendance des membres de l’instance, Ayachi Hammami a affirmé que « le travail et la pratique prouveront leur indépendance », précisant qu’aucun des membres n’appartient à un parti politique.

L’instance, a-t-il souligné, s’emploiera à inscrire la lutte pour les droits et les libertés dans le droit fil de la défense de la démocratie en Tunisie ».

D’après lui les instances existantes sont officielles. Et celles qui sont actives dans ce domaine parmi les organisations de la société civile comme la LTDH peuvent contribuer à la défense des droits de l’homme face aux atteintes de plus en fréquentes. « Nous ne sommes en concurrence avec personne », a-t-il assuré.

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