AccueilLa UNEER : La CMMZE d'Aldo Labia lancera des sites production en Tunisie

ER : La CMMZE d’Aldo Labia lancera des sites production en Tunisie

La Compagnie Maritime Monégasque Zero Emission (CMMZE), fondée par l’entrepreneur maritime Aldo Labia, prévoit de démarrer des projets de production d’hydrogène vert dans la région MENA au début de 2025, avec pour objectif un total de 180 000 tonnes d’hydrogène vert par an.

Elle projette de lancer de sites de production supplémentaires en Tunisie et au Maroc et de construire une grande installation aux Émirats arabes unis (EAU), a déclaré la société vendredi. La première production d’hydrogène devrait avoir lieu fin 2027 et le carburant sera principalement destiné à l’exportation vers l’Europe.

Le nouveau projet a été révélé après qu’Aldo Labia a vendu sa participation dans le secteur du transport maritime à des intérêts asiatiques pour 700 millions d’USD (661,75 millions d’EUR), les capitaux frais issus de la vente pourraient soutenir le développement des initiatives en matière d’hydrogène.

Les usines d’hydrogène utiliseront l’énergie solaire et éolienne dans le processus de fabrication. Selon les estimations de CMMZE, 1,2 million de MWh d’électricité seront nécessaires pour la production annuelle visée. C’est pourquoi l’entreprise développera des sites dédiés aux énergies renouvelables en Tunisie. En particulier, les installations solaires seront situées dans la région de Ben Guerdane, tandis que la production éolienne se fera à El Hamma. La société prévoit également d’installer une capacité d’électrolyse de 250 MW dans le port de Zarzis, en Tunisie, ainsi que des installations de traitement et de stockage.
CMMZE a indiqué qu’elle discutait actuellement d’accords d’achat à long terme avec des partenaires européens potentiels.

Dans l’ensemble, l’initiative devrait répondre à la demande croissante d’alternatives énergétiques propres en Europe, tout en créant des emplois en Tunisie, mais  aussi  au Maroc et aux aux Émirats arabes unis.

La Tunisie allouera 2,2 milliards $ aux ER en 2025

La Tunisie a l’intention d’allouer 7,1 milliards de dinars tunisiens (2,2 milliards de dollars) au développement du secteur de l’électricité en 2025, y compris des projets d’énergie renouvelable.

Le pays  s’est fixé pour objectif d’accroître sa dépendance à l’égard de l’énergie solaire et éolienne à hauteur de 35 % au cours des six prochaines années et de réduire les importations d’électricité en provenance d’Algérie et de Libye.
Au cours des neuf premiers mois de 2024, la Tunisie a importé près de 14 % de son approvisionnement en électricité, le reste étant assuré par le réseau national.
« Selon le projet de loi de finances 2025, le gouvernement a l’intention d’allouer 7,1 milliards de dinars tunisiens pour soutenir le secteur de l’électricité et garantir des subventions suffisantes pour contrôler toute augmentation des prix.
Le rapport prévoit que les projets d’énergie solaire et éolienne permettront à la Tunisie de produire près de 4 850 mégawatts (MW) d’électricité verte d’ici 2030.

Un catalyseur de croissance

Ce faisant, le développement à grande échelle des énergies renouvelables pourrait catalyser la croissance économique en Tunisie de plusieurs façons : premièrement, en réduisant le coût de l’énergie et en diminuant le besoin de subventions , deuxièmement, en rendant cette énergie verte et en minimisant la dépendance aux combustibles fossiles importés, contribuant ainsi à des flux commerciaux plus équilibrés , et enfin  en attirant des investissements directs étrangers dans la production industrielle verte et les exportations, créant ainsi des emplois et des opportunités économiques.
La Banque mondiale travaille en étroite collaboration avec le gouvernement tunisien pour intégrer pleinement la vision d’une transition énergétique verte au cœur de la transformation industrielle, sociale et économique du pays. Outre la création d’un environnement juridique et commercial propice à l’attraction des investisseurs, le gouvernement doit préparer le terrain en veillant à ce que des programmes d’enseignement universitaire et professionnel appropriés soient mis en place pour former la nouvelle génération de jeunes et de travailleurs désireux d’entrer dans les secteurs liés aux industries vertes.

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