AccueilMondeFrance : L'auteur présumé de la tuerie de Starsbourg court toujours

France : L’auteur présumé de la tuerie de Starsbourg court toujours

Toutes les polices de France sont aux trousses de Chérif C., soupçonné d’avoir abattu au moins 3 personnes et blessé 13 autres mardi 11 décembre 2018 dans la soirée près du marché de Noël à Strasbourg. L’individu, fiché par les services de police français, allemand et suisse, était « connu avant tout comme un délinquant multirécidiviste, et ce, dès son plus jeune âge« , confie à L’Express une source proche des investigations.

D’après les informations du journal, le jeune homme de 29 ans, fiché S pour sa radicalisation religieuse, a un casier judiciaire long comme le bras, 25 inscriptions au moins : « violence, outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique ou refus d’inscription au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG)…« . Mais rien qui ressemble à des crimes en rapport avec le terrorisme…

Mardi matin, quelques heures avant sa virée mortelle au centre de Strasbourg, des gendarmes se sont présentés à son domicile pour l’arrêter, pour une « affaire d’extorsion » et de « tentative d’homicide« , suite à un « braquage qui aurait mal tourné« , d’après une source proche de l’enquête. Mais l’homme avait déjà quitté les lieux. Et depuis il est introuvable. Il est même possible qu’il ait traversé les frontières, selon les forces de police qui le recherchent activement. Le chauffeur de taxi qui l’a transporté après la fusillade a confié à France 2 qu’il l’a vu avec une arme de poing, et que son client s’est targué d’avoir tiré des policiers et tué des dizaines de personnes…

En tout cas le mystère reste entier sur les motivations du tueur de Strasbourg. Des témoins affirment l’avoir entendu clamer « Allah Akbar » au moment de faire feu sur les passants. L’homme aurait-il cédé aux sirènes de l’islam radical durant un de ses nombreux séjours en prison ? Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, le pense. Il a déclaré ce mercredi au matin, sur France Inter, qu’on a affaire à une « radicalisation dans la pratique religieuse » qui se serait produite derrière les barreaux, à des « propos apologiques ou prosélytes » et à une incitation « à la pratique de la religion sous forme radicale en prison« . Mais « rien ne présageait un passage à l’acte« , a conclu Nunez.

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