Le ministre de la Santé, Moustapha Ferjani, a décidé de saisir la justice pur statuer sur les dysfonctionnements constatés dans l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khalifa, « pour déterminer les responsabilités et de poursuivre ceux qui dilapident les fonds public, à la perturbation des services de santé et à la privation des citoyens de Bir Ali Ben Khalifa des consultations spécialisées pendant 12 ans » .
Lors d’une visite non annoncée à l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khelifa mardi, le ministre de la Santé a annoncé « la création, dans les prochaines semaines, d’un hôpital de campagne pluridisciplinaire, comprenant un bloc opératoire, afin d’assurer les prestations de santé et de les rapprocher de la population locale ».
« Cet hôpital de campagne sera une solution temporaire, en attendant la mise en place d’un hôpital moderne multidisciplinaire offrant des soins de santé durables et complets à tous les citoyens de Bir Ali Ben Khalifa », a-t-il déclaré.
« Les dysfonctionnements constatés à l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khalifa constituent un dossier de corruption de haut niveau », a-t-il dit, faisant remarquer que « les erreurs enregistrées sont impardonnables, que ce soit au niveau de l’estimation, de l’étude ou des procédures bureaucratiques ».
« Malgré le budget alloué au financement de cet établissement de santé depuis 2012, les citoyens sont privés de services de santé de qualité, tels que les consultations spécialisées, la chirurgie, et la gynécologie obstétrique, ce qui les contraint à se rendre à Sfax », a-t-il dit.
Il a souligné que « plus les hôpitaux régionaux, locaux et de première ligne seront développés et plus les services de santé seront rapprochés des citoyens, et la pression sera allégée sur les grandes ville ».
Le dysfonctionnement et la corruption sont par tout, le citoyen en souffre beaucoup, ces dépassements sont clairs il suffit de se rendre compte des requêtes des citoyens qui restent dans l’administration sans réponse, à titre d’exemple : Tunisie Télécom, des réclamations à maintes reprises enregistrées restées sans suite, l’office topographique (OTC) aussi, et d’autres administrations,..Même les bureaux relation avec le citoyen sont absents et ne font pas de suivi. Des cafés ouverts sur les trottoirs empêchant les citoyens de passer avec leurs enfants en toute sécurité, alors qu’il suffit d’appliquer la loi et d’enradiquer la corruption à tous les niveaux de responsabilité.