Nabil Ammar, chef de la diplomation tunisienne était de la délégation d’hommes d’affaires qui était allée chercher des investissement, ou à investir, au Burkina Faso. Le cadre était le forum économique tuniso-burkinabè s’est ouvert ce lundi 1er juillet 2024 à Ouagadougou, en marge de la 8ème session de la Commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la Tunisie.
Le but essentiel du ministre tunisien des affaires étrangères, n’était pas de parler affaires, mais de parler des affaires des migrants clandestins subsaharien en Tunisie avec le président Burkinabais le Capitaine Ibrahim Traoré.
Dans une déclaration faite sur « Burkina 24 », Nabil Ammar a indiqué que « nous avons parlé de questions bilatérales précises, notamment le rapatriement sanitaire, et le développement de la question sanitaire. Les analyses que nous avons fait sur la question de la migration, sont très similaire entre les deux pays, et nous allons coopérer d’avantage dans le futur sur cette question ».
Et le ministre des AE, certainement interpellé par la presse burkinabaise sur ce qui se passe en Tunisie avec les migrants irréguliers, d’ajouter que « toute la migration légale du Burkina et d’autres pays africains, est la bienvenue et même encouragée, pour les étudiants, les hommes d’affaires, et les établissements légaux, est à développer entre les deux pays. Pour la question de la migration illégale, il s’agit de victimes de réseaux mafieux. Et il faut absolument coordonner entre tous les pays concernés pour lutter contre ces bandes mafieuses, qui se nourrissent de la misère humaine. Et nous ne pouvons pas accepter que nos enfants, qu’ils soient burkinabais, tunisiens ou autres soient victimes de ces réseaux ».
Le ministre chef de la délégation tunisienne, s’insurge ensuite contre la « campagne médiatique, qu’il ne faut surtout pas croire », dit-il « qui est organisée autour de cette question, uniquement pour mettre certains pays en difficulté, pour des agendas politiques bien spécifiques, et que l’orientation de leur politique n’arrange pas certaines parties influentes »