Dans une interview accordée à Africanmanager, l’économiste et consultant en stratégie d’investissement Sadok Jebnoune a indiqué que le taux de croissance de 2,6% réalisé durant le premier semestre 2018 demeure circonstancielle et fragile puisqu’il est tributaire de l’amélioration des exportations agricoles, selon ses dires.
Il a expliqué que cette croissance a besoin d’être confirmée puisqu’elle pourrait de nouveau chuter, notamment en l’absence de stabilité sociale et de soutien politique à l’économie.
C’est ainsi qu’il a souligné la nécessité d’adopter des solutions structurelles et radicales, notamment en termes de réformes administratives et financières et de soutien aux libertés économiques et ce, dans l’objectif de renforcer la compétitivité de la destination tunisienne et faire sortir le pays du tunnel.
Selon les derniers chiffres de l’INS, l’économie tunisienne a enregistré un taux de croissance de 2,6 % au cours du 1er semestre 2018, contre 1,9 % au cours de la même période de l’année écoulée. Une croissance qui s’explique par les performances du secteur des industries manufacturières, des services marchands, et de meilleurs résultats des secteurs des industries extractives et des mines.
