La 8ème rencontre et l’assemblée générale du club des agences de structures nationales en charge de l’électricité rurale en Afrique se tiennent depuis mercredi et pour trois jours à Brazzaville, a constaté la PANA.
La rencontre est organisée par le club ER, qui fait de l’accélération de l’électricité rurale en Afrique un de ses objectifs.
Le club ER se propose d’aider les populations rurales d’Afrique à développer le potentiel stimulé dans les zones rurales, de rendre plus disponible l’électricité dans les zones rurales et de donner l’électricité aux zones rurales situées loin des réseaux de distribution.
Le président du club ER, Zachary Ayieko, a rappelé que sans l’électricité, il n’y a pas de développement possible.
« Nous effectuerons des transitions pour rendre disponible l’électrification dans les zones rurales, car celle-ci demeure cruciale pour l’agriculture, la santé, l’éducation et les télécommunications », a-t-il annoncé.
Selon le ministre congolais de l’Energie et de l’hydraulique, Bruno Jean Richard Itoua, la moyenne africaine de consommation annuelle de l’électricité est de 590 kilowatts sur 2600 kilowatts dans les zones urbaines,
ce qui fait que le taux d’électrification en Afrique soit inférieur à 30 pc alors que la moyenne mondiale est de 60 pc.
« A travers cette rencontre, Brazzaville va être le centre de la convergence de l’attention régionale sur les questions de l’électrification rurale. L’électrification de nos zones rurales est l’élément fondamental de la lutte contre la pauvreté. C’est tout l’enjeu actuel du défi de tous nos pays, car l’Afrique est la région où le niveau de mise en valeur de l’énergie est plus faible, environ 2,6 pc », a-t-il déclaré
