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La friperie frappe encore : Place désormais à l’évangélisation et au trafic d’argent !

Les assurances données début octobre par les importateurs de vêtements usagés ou friperie en Tunisie concernant l’absence de risques liés aux punaises de lit transportées avec ces vêtements des pays européens et américains d’origine, n’ont pas tranquillisé les citoyens.

Le 12 octobre 2023, African Manger a publié un article intitulé « Punaises de lit et friperie en Tunisie : Y-a-t-il un risque ? » qui a eu un très large écho révélateur des appréhensions qui continuent d’occuper les esprits.

Or, voilà que ces vêtement usagés importés des pays d’Europe et d’Amérique  du Nord se sont avérés receler d’autres risques. Ils sont transformés en support de prosélytisme et de trafic d’argent. Comme quoi « jamais deux sans trois ».

Des citoyens ont signalé à African Manager qu’avant l’interdiction des étalages anarchiques début septembre dernier,  la rue marchande Belhassen Ben Jrad au quartier de Bab el Khadhra à Tunis était parsemée d’étalages pour la vente de livres en anglais, et autres langues européennes, mais surtout en anglais , introduits en Tunisie via les balles de friperie importée et dont une importante portion est constituée de bibles et évangiles en anglais et autres langues, ainsi que des livres de théologie chrétienne et ouvrages de toutes sortes se rapportant au judaïsme et à l’histoire religieuse juive et chrétienne.

Quelques revendeurs continuent encore d’exposer, en cachette, leurs articles dans les ruelles voisines, en tant que marchandises comme d’autres, ignorant tout de leur teneur réelle, étant des gens peu instruits, à des prix très bas, soit deux dinars le livre, bien qu’ils soient en très bon état.

Un citoyen instruit a montré des spécimens qu’il venait tout juste d’acquérir : une traduction complète en anglais de l’Ancien et du Nouveau testaments qui constituent, ensemble, la Bible (histoire religieuse juive et chrétienne des origines jusqu’aux débuts du prosélytisme chrétien) ainsi qu’un livre en anglais de près de 640 pages intitulé « The invention of the Bible and the Talmuds », écrit et publié en 1998 par le spécialiste canadien en la matière Donald Hartman Akenson et où d’après une petite note de présentation du livre, il essaie de montrer qu’il faut comprendre l’Ancien et le Nouveau Testaments c’est-à-dire la Bible et ses exégèses comme des ouvrages d’histoire réelle et avérée, c’est-à-dire des vérités historiques incontestables. Des Universités et ONG spécialisées aux Etats-Unis et au Canada avaient contribué à sa publication.

Un million de dollars ?

Justement, l’évangélisation en Tunisie est un fait réel et n’a jamais désarmé. D’autres minorités religieuses d’inspiration islamique comme les Baha’i  et les chiites sont aussi actives.

Ces minorités religieuses ont cosigné, le 26 janvier 2022 à la Marsa, une soit-disant « charte de coexistence religieuse » à laquelle le site « Evangéliques.info » a consacré le 9 février 2022  un article révélateur commençant ainsi : « Le président tunisien Kaïs Saïed s’arroge les pleins pouvoirs. Après avoir gelé les pouvoirs du Parlement en juillet 2021, dominé par le parti islamiste Ennahda, le chef du pays a décidé de fermer l’institution judiciaire, le Conseil supérieur de la magistrature, dans la nuit de dimanche à lundi. Un choix critiqué qui n’a pas empêché les minorités religieuses de signer un texte conjoint, un pacte de cohabitation commune entre les religions. Celui-ci rejette toute marginalisation des femmes et appelle à une mise à jour des programmes d’enseignement qui contribue à préparer les jeunes à accepter la diversité, afin de les protéger des griffes de l’extrémisme».

La charte est signée par les représentants des communautés chrétienne, juive, baha’ie, soufie et chiîte en Tunisie.

Pour ce qui est de l’utilisation de la friperie en tant que moyen pour le trafic de l’argent, des rapports de la presse tunisienne ont signalé le cas de quelques citoyens tunisiens qui ont retrouvé des billets de dollars dans les poches de vêtements achetés dans les étals de friperie. Il s’agit entre autres de deux cas, l’un à Sousse et l’autre à Mahdia.

L’un d’eux aurait trouvé un billet de un million dollar mais l’affaire a été découverte lorsqu’il avait voulu faire le change à un bureau de poste.

En effet, le billet de un million de dollar n’existerait pas en circulation, selon les rapports de presse quoique les Etats-Unis l’aient émis en 1988, sans l’introduire en circulation. Ce serait une reproduction.

Mais, ce n’est qu’un cas de devises étrangères trouvées dans les poches des vêtements de friperie importée.

S.B.H

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