L’ancien diplomate Abdallah Labidi a considéré la décision des autorités serbes d’imposer des visas aux ressortissants tunisiens comme une sorte de « rupture des liens ».
Labidi, lors d’une intervention téléphonique avec la radio Shems Fm, a déclaré que cette nouvelle est « surprenante », soulignant qu' »avant que de telles décisions ne soient prises, des négociations diplomatiques ont eu lieu entre les deux parties ».
En outre, il a reconnu que la tragédie de Zarzis et l’incapacité de l’État à reconnaître ses enfants pendant le processus d’enterrement est sans doute l’une des raisons de cette décision.
En effet, selon Labidi, l’État tunisien est devenu incapable de contrôler ses frontières, et n’a pas de politique étrangère ni de munitions pour défendre de tels dossiers car ce sont « les amateurs qui s’en occupent ».
Le responsable a également reconnu que le ministère tunisien des Affaires étrangères et le corps diplomatique sont riches en compétences, mais le problème réside dans le « leadership ».
