Selon Aurélien Mali, Analyste Senior chez Moody’s Investors, cette agence a maintenu la position de la Tunisie dans le grade d’investissement, c’est à dire Baa3, et ce pour les considérations suivantes:
Malgré les difficultés durant l’année 2012, et surtout la récession en Europe, la Tunisie a pu réaliser une relance er sortir de sa récession. Il est aussi à souligner que la Tunisie a pu mobiliser des fonds assez conséquents pour la relance de l’économie tout en garantissant la soutenabilité des déficits et de la dette extérieure. En effet, elle a pu maitriser les déséquilibres globaux en disposant ‘’d’un ratio dette publique/PIB de 46% comparativement à un taux de 68,5% pour un pays ayant la même notation tel que l’Espagne’’ ;
Par ailleurs, ‘’La communauté internationale va certainement soutenir la Tunisie jusqu’aux prochaines élections car elle ne veut pas voir le pays échouer à un moment où il essaie d’adopter la démocratie’’
Grâce, particulièrement, au soutien international actuel, le risque de défaut de paiement de la Tunisie est éloigné dans l’avenir prévisible », Il s’agit par exemple, du ‘’rendement des obligations souveraines de la Tunisie libellées en euros, échéant en 2020, a chuté en 2012 de 51 pb (soit 0,51%) pour se situer à 5,19% et ont été négociées à 5,18% le 4 janvier.
Cependant, il est à souligner que la notation a assigné une perspective négative à la Tunisie,: ‘’Une pression négative sur la notation pourrait avoir lieu, si le pays ne parvient pas à achever la transition à temps et si les autorités ne peuvent pas surmonter les défis pour atteindre l’objectif de réduction des déficits et éviter un dépassement budgétaire’’