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Les bonnes nouvelles du pétrole : Après «Nawara», le PDG de l’Etap annonce «Zarat » et El Manzil

L’Etap, une entreprise publique tunisienne créée en mars 1972, est notamment spécialisée dans le «promotion du secteur des hydrocarbures en Tunisie, la gestion du patrimoine national, les études sur le développement des découvertes, le développement des productions pétrolières et gazières, dont est partenaire, la promotion et le développement des champs marginaux, l’approvisionnement du marché national en gaz naturel et en pétrole brut».La société travaille actuellement sur le projet de gaz naturel «Nawara», et PDG de l’Etap assure à Africanmanager qu’il est entré en production ce mois-ci de février 2020, en plus du projet «Zarat» dans le golfe de Gabès et du champ «El Manzil», qui, assure Mohamed Ali Khalil, sera lancé prochainement et fournira 15 mille barils de pétrole par jour.

Et pour faire plus, l’Etap se prépare à relancer les champs pétroliers à 100% détenus par elle-même et délaissés par d’autres opérateurs privés, dont surtout le champ offshore «Didon» qui été fermé depuis 2017 par PA Ressources, qui sera office d’expérience de redémarrage. «Il s’agira le premier projet de ce type pour l’entreprise en tant qu’opérateur».

  • L’Etap irait mieux, si ce n’est les impayés de la Steg

L’opérateur pétrolier public, qui travaille sur sa transformation en «Etap Operating» et prépare une feuille de route pour devenir un opérateur international qui aura le droit d’aller prospecter en-dehors de la Tunisie, n’aurait pas de problèmes financiers particuliers. Et Khalil d’ajouter que «s’il y a problèmes, cela est notamment dû au non-remboursement des impayés de la Société Tunisienne de la Steg (Société d’Electricité et de Gaz), en raison des problèmes financiers rencontrés par cette entreprise publique». Le PDG de l’Etat reste discret sur le montant de ces impayés et sur les finances de l’entreprise dont il a la charge, qu’on sait pourtant, pas de toute fraîcheur et qui figure sur la liste des entreprises publiques en difficulté, traitée par le ministre en charge des grandes réformes, dont celle des entreprises publiques. Et ce qui est, presque sûr, c’est que la Steg ne paiera pas l’Etap de sitôt, car souffrant elle-même d’énormes dettes auprès d’autres entreprises. A fin 2019, elle attendait encore les 1,662 Milliards DT (contre 1,372 Milliards DT à fin 2018) qui lui sont dus par des entreprises de l’Etat.

  • Relancer la prospection et mieux vendre les parcelles

Pour l’instant, selon le PDG de l’Etat, «le rôle principal de l’entreprise reste d’attirer les investisseurs, afin que la Tunisie soit puisse également être partenaire avec eux dans leurs grands projets». Il indique, à cepropos, avoirmis en place un plan stratégique couvrant les années 2020 à 2030, qui concerne quatre axes. Le premier est de relancer les activités d’exploration. Le second est d’augmenter la production, le 3ème de travailler sur la restructurer l’entreprise, et le quatrième sera le contrôle des coûts.

Sur le 1er axe, l’Etap compte relancer la commercialisation des blocs de recherche vacants, et «2019 est considérée comme une année exceptionnelle dans le domaine de la prospection, où 6 concession d’exploration ont été accordées, en plus de 4 autres licences en attente d’approbation par la Chambre des représentants», précisait Mohamed Ali Khalil à Africanmanager. Et de commenter ensuite que «ce nombre de licences est une indication positive, car il suggère un retour de la confiance des investisseurs étrangers en Tunisie, qui n’a accordé aucune licence d’explorationen 2018».

Et pour ce faire, l’Etap affirme par la voix de son PDG, avoir adopté une nouvelle méthodologie dans le domaine de la promotion des blocs vacants auprès des investisseurs étrangers, en améliorant quantitativement et qualitativement sa participationaux rencontres internationales dédiées, et en traitant directement avec les chambres communes entre la Tunisie et le reste des pays.«Ceci traduit notre intention d’aller vers la diplomatie économique», dit encore Khalil en essayant de donner un sens politique à la nouvelle démarche de l’Etap.

 

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