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Les exportateurs tunisiens de fruits et légumes face au retour à la consommation locale en France

Face à l’engouement croissant des Français pour la consommation locale et responsable, conforté davantage par la crise de la covid-19, seuls des modes de production durable respectueux des aspects humain et environnemental et une meilleure communication auprès des autorités et des réseaux de distribution français pourraient mieux positionner les fruits et légumes tunisiens sur ce marché.C’est ce qui ressort d’un webinaire sur  » L’importation des fruits et légumes et des ingrédients naturels : Le Marché Européen dans un contexte de crise sanitaire  » organisé, vendredi, par l’APIA.

La Déléguée Générale de la Chambre Syndicale des Importateurs Français de Fruits et Légumes frais  » CSIF « , Véronique Le Bail a assuré évoqué le retour à la consommation locale en France, précisant  » qu’en septembre 2019, 78,6% des consommateurs français ont déclaré essayer d’acheter des produits locaux aussi souvent que possible. Cet engouement est davantage soutenu par la politique officielle, faisant de la reconquête de la souveraineté alimentaire une priorité nationale « .

Et de souligner qu’  » outre son aspect d’acte engagé envers les produits nationaux, le local est pour une large frange de français un gage de qualité, de traçabilité et d’une haute valeur environnementale « .

Le Bail considère toutefois que  » les produits tunisiens sont bien appréciés sur le marché français, sauf que les producteurs tunisiens auraient à s’imposer face cette sorte de « protectionnisme » français en adoptant davantage leurs modes de production, aux exigences sanitaires et environnementales en vigueur sur ce marché et en communiquant sur ces aspects auprès des autorités et des réseaux de distribution français « .

Elle a, par ailleurs, fait savoir que  » de nouvelles réglementations environnementales s’apprêtent à se mettre en place au niveau communautaire européen. Nous cherchons actuellement, à obtenir des exemptions ou des délais d’exécution, mais rien n’est garanti. Les exportateurs tunisiens auront aussi à faire face à ces exigences une fois adoptées ».

Cap sur l’écolo-compatible

De son côté, le président de la Chambre Syndicale des importateurs français de fruits et légumes, Philippe Pons a souligné que  » la crise de covid-19 a fortement bouleversé les habitudes de consommation des français, favorisant la consommation de tout ce qui est naturel, mais aussi de tout ce qui est très respectueux de l’environnement « .

 » De ce fait, les producteurs tunisiens gagneraient à donner le maximum de garanties possibles en matière de techniques de production, de préservation des ressources et des écosystèmes, de réduction de l’utilisation du plastique notamment dans les emballages, afin de garantir le maximum de vertus à leurs productions et de donner aux importateurs et aux réseaux de distribution français, des arguments forts pour mieux positionner ces productions sur le marché français « .

 » Le tout doit être corrélé à une bonne communication sur ces vertus auprès des autorités françaises mais aussi auprès des distributeurs et des consommateurs finaux « , a-t-il conclu.

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1 COMMENTAIRE

  1. Une fois la Tunisie engagée dans de lourds crédits envers les pays développés, ces derniers ferment petit à petit leurs vannes d’importation pour nos produits et renvoient une bonne partie des Tunisiens qui travaillent chez eux.
    C’est en grande partie à cause de la mauvaise gérance depuis des décennies des ressources humaines tunisiennes par la lourde et de plus en plus peu efficace administration publique tunisienne. Notre petit paradis et ses occupants sont menacés de désordre prémédité pour qu’ils soient consommés au moindre coût.
    Des Tunisiens non concernés par le malheur prévisible dans le temps et dans l’espace, continuent à magouiller en tant que marionnettes en vue d’arracher des places éjectables au pouvoir. Le mal actuel qui va être hérité par les innocentes futures générations victimes de leurs parents et arrières parents est toujours évitable.
    Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (Mr Lavoisier). Une bonne stratégie pour la fixation d‘objectifs réalisables de développement durable et intégral dans le temps et dans l’espace, reste tributaire de l’intelligence et de la sagesse collective. Le temps de destruction de la révolution a persisté et le temps de la reconstruction pour le redémarrage a tardé à venir. Dommage pour nous et pour les enfants et petits-enfants du peuple qui n’ont pas de refuge ailleurs que leur agréable et mal mené pays. Notre cancer ravageur est la corruption. Le diagnostic est fait, et le traitement nécessite du courage et de la patience. L’agriculteur Tunisien et les recherches universitaires sont au centre de gravité des facteurs de développement national.

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