C’est un drôle de statut, celui publié par Achref Barbouche, sous le titre de «La politique en Tunisie, en deux mots ». Des mots, presque d’un expert en immobilier politique. Nous en rapportons ici une vulgaire traduction, et nous nous en excusons auprès de l’intéressé. Mais même ainsi traduite, l’image est cocasse :
Nidaa
La grande maison … ouverte au public …ouverte aux quatre vents. Chacun peut y entrer et y faire ce qu’il veut
Ennahdha
La maison traditionnelle. Beaucoup de problèmes, mais gardés sous le boisseau derrière la grande muraille et rien n’en filtre. Dès que le Cheikh y entre, tout se fige et tous se tiennent à carreau
Afek Tounes
C’est l’appartement haut-standing à la Cité Ennasser. Après une année la peinture y craquèle et le mur se fissure et il s’avère être une arnaque. Tu en es alors réduit à essayer vainement de lui trouver un locataire .
Le Front populaire
C’est le studio loué par une bande de gais lurons à La Fayette; ça y bourdonne toujours dans une ambiance de franche camaraderie et de fête, mais le mobilier n’a pas changé depuis les années soixante-dix et ça sent l’humidité.
Machrouû Tounes
C’est une maison, dont la construction n’est pas encore terminée. Malgré cela, le propriétaire a pu la louer à des personnes qui n’avaient pas trouvé leur tranquillité dans la grande maison