Les lauréats des prix Nobel de physique et de chimie, décernés mardi et mercredi, ont en commun l’intelligence artificielle (IA). Les premiers pour avoir permis à cette technologie de se développer, les seconds pour l’avoir utilisée dans leurs travaux.
L’intelligence artificielle (IA) permet de belles avancées lorsqu’elle est mise au service de la science. En témoignent les travaux des lauréats du prix Nobel de chimie ce mercredi et de celui de physique la veille.
Le premier a notamment été décerné à un tandem de chercheurs américano-britannique – Demis Hassabis et John Jumper – pour leurs travaux sur « la prédiction de la structure des protéines à partir des séquences d’acide aminé » grâce à l’IA.
Âgés respectivement de 48 et 39 ans, les deux chercheurs, qui dirigent Google DeepMind, entreprise du groupe éponyme spécialisée dans l’IA, ont mis au point en 2020 un modèle d’IA dénommé AlphaFold2 pour déterminer la structure des protéines.