Au Maroc, les prix du poulet enregistrent une hausse soudaine, à quelques semaines du mois du Ramadan. En cause, une politique de certains aviculteurs visant à réduire l’offre.
Le prix du poulet vif à la ferme a atteint des niveaux record, avoisinant 42 dirhams le kilogramme. Au détail, il tourne autour de 30 dirhams le kilogramme dans certaines régions, indiquent des professionnels du secteur auprès de Barlamane. À les en croire, cette inflation s’explique par la baisse du nombre de poussins mis en élevage et la hausse des coûts de production, notamment en ce qui concerne l’alimentation des volailles (le maïs et le soja).
Les variations climatiques, les maladies et les contraintes sanitaires justifient aussi cette hausse des prix du poulet. Les données actualisées de la Fédération interprofessionnelle du secteur révèlent une baisse d’environ 30 % du nombre de poussins mis en élevage par les aviculteurs au cours des dernières semaines. Une pratique qui restreint l’offre sur les marchés.