Le débat sur la taxation des plus riches refait surface au Maroc. Après un premier rejet, la Confédération démocratique du travail (CDT) relance l’idée d’une taxe sur la fortune à la Chambre des conseillers.
Dans le cadre de ses amendements au projet de loi de finances pour 2025, la CDT propose de taxer les dépôts et comptes bancaires, les biens immobiliers, ainsi que les actions et obligations des plus fortunés.
Le taux d’imposition envisagé serait de 0,20 % pour les patrimoines compris entre 10 et 100 millions de dirhams, et de 0,25 % pour ceux dépassant les 100 millions de dirhams.
Pour la CDT, cette taxe permettrait de faire contribuer davantage les plus riches au financement des services publics et au développement du pays. Elle vise également à « rétablir un équilibre entre les différentes tranches de revenus », selon les termes employés par le syndicat.
Dans cette optique de justice sociale et fiscale, la CDT propose aussi d’augmenter la tranche de revenus exonérée d’impôt sur le revenu à 60 000 dirhams et de plafonner le taux maximal d’imposition à 35 %, nous apprend Yabladi.