« Aujourd’hui si on continue à ce rythme de déficit et un endettement non orienté vers l’investissement, on va se retrouver dans le pire », a déclaré Mongi Rahoui, président de la commission des finances de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), dans une interview accordée à Africanmanager.
Dans le budget de 2018, la Tunisie table sur des crédits de l’ordre de 4900 Millions dinars pour ajuster le budget et non pour l’investissement et la création de richesses”, a déclaré le président de la commission des finances de l’ARP, mettant en garde contre la gravité de la situation : “Cette situation confirme la mainmise de l’extérieur sur les futures générations et les décisions internes à cause non seulement de la hausse de l’endettement mais aussi de l’absence d’investissement et de création de richesses », selon ses dires.
“A ce rythme d’endettement”, a encore martelé Rahoui, la décision souveraine nationale sera menacée et en dehors de la décision du gouvernement, des autorités et de de l’Etat en général.