Le ministère de l’Environnement a indiqué, samedi, qu’il suit avec « préoccupation » les conséquences écologiques liées au naufrage, au large de Gabès, du cargo guinéen XELO chargé de 750 tonnes de Gasoil, soulignant que tous les efforts sont déployés afin d’éviter «une catastrophe environnementale ».
Suite à ce drame, le ministère a tenu à préciser, dans un communiqué, que la situation est actuellement « sous contrôle ». Il a annoncé l’activation du plan national d’intervention urgente, pour lutter contre les événements de pollution en mer, afin d’empêcher le navire de couler, et ce, en étroite coordination avec les ministères de la Défense, de l’Intérieur et du Transport ainsi que la direction de la Douane tunisienne.
Selon l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE), ce plan est le recueil des informations nécessaires permettant de prévoir ou de lutter dans les conditions les moins dommageables en cas d’accidents mettant en cause des substances polluantes et menaçant le territoire national. Il a pour objet de définir les responsabilités opérationnelles et de fournir un cadre à une coopération interministérielle indispensable.
D’après le ministère, le cargo commercial naufragé, battant pavillon e la Guinée équatoriale et venant du port égyptien de Damiette, n’est pas parvenu à atteindre sa destination finale, à savoir Malte, en raison des mauvaises conditions météorologiques et de la mer agitée .
Par conséquent, il a fait appel aux autorités tunisiennes afin de lui permettre d’entrer dans les eaux territoriales, et de jeter l’ancre à environ 7 km des côtes du golfe de Gabès, sauf que l’eau s’est infiltrée dans la salle des machines, l’inondant à hauteur de 2 mètres. Dès lors, les autorités tunisiennes ont réussi à intervenir à temps et à secourir l’ensemble de l’équipage.
Pourquoi le navire ne s’est il pas refugie au large d’un port sicilien plus proche que le port de Gabes ?