Le nom de la Tunisie est apparu dans le dossier qui vaut actuellement à l’ancien président français Nicolas Sarkozy de gros ennuis judiciaires : Le financement présumé de sa campagne électorale, en 2007, par les millions du défunt guide libyen Mouammar Kadhafi. Sarkozy, au terme de sa garde à vue, a été mis en examen mercredi 21 mars 2018 pour “corruption passive”, “financement illégal de campagne électorale” et “recel de fonds publics libyens”. Mais ce n’est pas tout, il a été également placé sous contrôle judiciaire et a été interdit de se rendre en Libye, en Egypte, en Tunisie et en Afrique du Sud (où réside actuellement Bechir Saleh, l’un des protagonistes phares de cette affaire), rapportent BFMTV et Le Monde.
Par ailleurs on a appris que l’ancien chef d’Etat n’a pas le droit de communiquer avec des personnages cités dans le dossier, dont son ex-homme de confiance Claude Guéant, inculpé aussi. D’après RTL, cette interdiction des juges concerne également Zied Takieddine, Brice Hortefeux et Bernard Squarcini, l’ancien patron de la DCRI (renseignement intérieur)…