AccueilLa UNEProjet SIRCLES: La Tunisie, un partenaire pas comme les autres!

Projet SIRCLES: La Tunisie, un partenaire pas comme les autres!

La cause environnementale est loin d’être une affaire élitiste ; il s’agit d’un sujet qui touche tout un chacun  dans  son vécu et son quotidien. En fait, tout être humain a le droit à vivre dans un environnement sain qui préserve sa santé et son bien-être.

Mais, malgré son importance, ce droit n’a été reconnu officiellement et internationalement qu’en octobre 2021 quand le Conseil de droit de l’homme de  l’ONU a proclamé pour la 1ère fois qu’un environnement sain et équilibré est un droit humain.

Donc, il faudrait trouver des solutions efficaces pour protéger l’environnement qui a une influence directe sur la santé humaine, les chiffres alarmants du nombre de personnes ayant des maladies cancéreuses et des maladies respiratoires en  en sont témoin.

C’est pour cela que la sauvegarde de l’environnement doit être une affaire citoyenne en créant un nouveau mode de vie « ami de la nature ».

Les entrepreneurs, bien évidemment, sont concernés, car il est important  voire  essentiel de penser à la création de la richesse et à la relance économique, mais  il est  beaucoup plus intéressant de le faire tout en respectant l’environnement.

C’est dans  ce contexte que  le projet Sircles a tenu son premier séminaire, la semaine dernière  à Bizerte. Une rencontre qui  a réuni tous les participants de différents pays de la Méditerranée.

Le chef du projet a déclaré que  celui-ci a débuté en février 2021, rassemblant dix partenaires, en totalité situés dans sept pays du sud  de la Méditerranée, à savoir l’Espagne, la Grèce, l’Italie, la Tunisie, la Jordanie, le Liban et la Palestine.

SIRCLES est un projet qui applique les principes de l’économie verte et circulaire visant à accroître l’employabilité et l’inclusion sociale et lutter contre l’exclusion sociale des catégories vulnérables.

Ses principales  missions  sont  la promotion de nouvelles capacités orientées vers le développement commercial et les processus de tri, de collecte, de compostage des déchets organiques pour les utiliser dans le domaine de l’agriculture. Toute cette chaîne contribue à la création de l’emploi vert en impliquant les secteurs les plus vulnérables de la population et en soutenant la durabilité environnementale.

« L’agence de Catalogne est le leader dans ce projet qui est une agence du gouvernement régional catalan, chacun des neufs autres partenaires se charge d’un projet pilote », a expliqué le chef de projet Maestro Garcia, Jesùs, dans une déclaration à African Manager.

« Dans chaque pays cité, il doit y avoir un petit projet pour faire du compostage des déchets organiques. Ce projet est déjà existant dans certains pays tels que l’Italie, la Palestine mais pour les autres, il s’agit d’une nouvelle expérience comme en Tunisie, en Espagne, en Grèce, au Liban et en Jordanie », a-t-il ajouté.

Objectifs  et financement

L’objectif est double voire même triple. Premièrement, il s’agit de  mettre en valeur l’importance d’avoir un bon compostage pour l’agriculture, loin des engrais et produits chimiques. Aussi, sensibiliser les gens  à la nécessité d’une bonne séparation des déchets organiques, selon Maestro Garcia.

Dans un deuxième temps, ce projet permet la création d’au moins 107 postes d’emploi jusqu’à la fin du projet au mois d’août 2023.

Sont prévues des sessions de formation dans chaque pays pour préparer des personnes  qui pourront  collaborer et participer à ce projet, mais en plus pour travailler dans ce domaine  au niveau de  chaque pays, toujours selon la même source.

Ce projet permet de développer l’employabilité et l’insertion sociale des catégories vulnérables surtout les femmes et les jeunes sans-emplois ni diplômes.

Selon le responsable, ce projet est doté d’un budget total de 3.8 millions euros, financé par le programme de voisinage ENI de l’Union Européenne.

Un petit pourcentage de l’ordre de 10% doit être, tout de même fourni par les partenaires.

Pour ce qui est du budget alloué à la Tunisie, il est de l’ordre de 400 mille Euros.

Concernant  le choix du nombre de postes de travail à créer, il est déterminé  sur la base des  indicateurs  établis à la lumière  des statistiques effectuées dans les pays participants.

« On est au milieu du projet, mais à cause de la pandémie du Covid19, on n’a pas pu se réunir et voyager. En fait, cette rencontre en Tunisie est la première réunion en présentiel depuis le début du projet », a expliqué Maestro Garcia.

« Le partenaire  tunisien est un très bon partenaire car il créé le site de compostage  de A à Z. En plus, c’est le partenaire qui a créé le plus de postes d’emploi, c’est la raison pour laquelle il a été décidé  d’organiser ce premier séminaire en Tunisie »,a-t-il précisé.

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