La RDC a mis aux enchères 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Les appels d’offres internationaux ont été lancés officiellement jeudi 28 juillet à Kinshasa. En dépit de l’opposition de quelques ONG internationales comme Greenpeace qui craignent une catastrophe écologique, le gouvernement congolais veut accélérer le processus.
Ce projet est piloté au plus haut niveau. C’est Félix Tshisekedi lui-même qui a lancé ces appels d’offres devant les diplomates, les représentants des pays africains producteurs de pétrole et les délégués de l’industrie pétrolière.
Selon les données du gouvernement, 85% du potentiel en hydrocarbures du pays restent inexplorés. L’ambition affichée aujourd’hui est de rejoindre les nations qui ont fait de leurs richesses en hydrocarbures de véritables fers de lance de leur économie.
Félix Tshisekedi compte, dit-il, sur ce levier pour accélérer le processus de développement du pays et améliorer les conditions de vie des populations congolaises. Pour lui et son entourage, le Congo doit être un pays-solution d’abord pour son peuple et ensuite pour le reste du monde.
Répondant aux critiques formulées par les ONG, Félix Tshisekedi a affirmé que les moyens les plus modernes en termes de protection de l’environnement seront mis à contribution.
Le gouvernement va devoir maintenant faire face à une campagne menée par des ONG comme Greenpeace qui tentent de dissuader les grands groupes pétroliers d’investir dans ce projet.