Le double langage du parti islamiste tunisien refait encore surface. Une de ses députés affirme que Rached Kheriji-Ghannouchi sera candidat aux prochaines présidentielles de 2019, et le porte-parole du même parti la dément. Le porte-parole d’Ennahdha, Imad Khémiri, a nié, dans une déclaration au magazine «Al-Mugtama», que Cheikh Rached Ghannouchi soit le candidat désigné du mouvement pour les élections présidentielles prévues en novembre. C’est ce que rapporte le site «MEMO»
Khémiri, selon la même source, a déclaré lundi «les sources qui ont fait circuler les rumeurs sont habituées à lancer des bombes similaires, une information de dernière heure sans vérification de leurs antécédents« . C’est pourtant Yamina Zoghlami, députée d’Ennahdha, qui l’a déclaré. Selon Khémiri pourtant, elle aurait dit seulement que «le candidat le plus probable d’Ennahdha est Ghannouchi. Cependant, cette déclaration ne signifie pas nécessairement que Ghannouchi et les institutions du mouvement ont déjà pris une décision à cet égard». Et Khémiri de corriger que les institutions d’Ennahdha n’avaient pas encore envisagé cette option.