Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé , la loi de Finances 2025.
La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la présidence de la République, en présence de hauts responsables de l’Etat.
A l’issue de la cérémonie de signature, le président de la République a pris une photo-souvenir avec les membres du nouveau Gouvernement.
Adoptée le 16 novembre en cours par le Conseil de la Nation, et le 13 du même mois par l’Assemblée populaire nationale (APN), la loi de Finances pour l’année 2025 prévoit plusieurs mesures destinées au soutien à l’investissement et à l’économie nationale, et à la préservation du pouvoir d’achat du citoyen et à l’amélioration du cadre du vie du citoyen.
La loi prévoit une hausse de 3,5% des recettes budgétaires en 2025 qui devraient atteindre 8.523,06 milliards DA, alors dépenses budgétaires devront augmenter de 9,9% à 16.794,61 milliards DA.
Cette loi a été établie sur la base d’un prix de référence du pétrole brut à 60 dollars/baril sur la période 2025-2027, alors que le prix du marché du baril est maintenu à 70 dollars sur la même période.
Selon la loi de Finances, la croissance économique de l’Algérie devrait atteindre 4,5 % en 2025, tandis que la croissance hors hydrocarbures serait de 5%.
La Cour constitutionnelle avait notifié au président de la République sa décision portant déclaration d’inconstitutionnalité des amendements apportés par l’APN contenus dans les articles 23, 29, 33 et 55 de la loi de finances pour l’année 2025, adopté par le Parlement.
Cette décision fait suite à deux saisines déposées par le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, et le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, qui ont soulevé des préoccupations quant à la conformité de ces articles avec l’article 147 de la Constitution.