Donald Trump a promis lundi un « enfer » si le Hamas ne relâchait pas tous les otages israéliens d’ici samedi après la menace du mouvement islamiste palestinien de reporter la prochaine libération prévue par la trêve en vigueur à Gaza, qui risque de voler en éclats, selon Ledevoir.
Le gouvernement de Benjamin Nétanyahou a d’ores et déjà ordonné à son armée de se préparer à « tous les scénarios » en réaction à l’annonce de la branche armée du Hamas, qui accuse Israël de violer l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice.
Le mouvement a ensuite assuré que « la porte reste ouverte » pour que la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens « se déroule selon le plan prévu », soit samedi, « une fois qu’[Israël] se sera acquitté de ses obligations ».
Le président américain, Donald Trump, premier allié d’Israël, a qualifié de « terrible » cette menace de report.
« En ce qui me concerne, si tous les otages ne sont pas ramenés d’ici samedi midi – je pense que c’est une date convenable – je dirai : “Annulez-le et rien ne va plus, qu’un véritable enfer se déchaîne” », a-t-il déclaré à la presse depuis la Maison-Blanche. Cette exigence va plus loin que l’accord de trêve en vigueur depuis janvier.