La capitale tunisienne, Tunis, arrive en tête de la catégorie villes moyennes en Afrique,, suivie par Libreville (Gabon) et Nouakchott (Mauritanie), selon l’Indice 2014 de Croissance des Villes Africaines de MasterCard ACGI).
Les grandes et moyennes villes avec un le plus fort potentiel de croissance inclusive sont situées principalement en Afrique du Nord et de l’Ouest, tandis que les petites villes ayant obtenues les plus hauts scores sont, elles, situées dans les états insulaires.
Accra, la capitale du Ghana, est la ville africaine au plus grand potentiel de croissance inclusive, se classant ainsi première de cet indice pour la deuxième année consécutive.
Casablanca (Maroc) et Freetown (Sierra Leone) sont classées respectivement deuxième et troisième dans la catégorie grande ville, toutes les deux avec un potentiel de croissance inclusive moyen-haut.
Lancé en 2013, l’indice établit la carte des perspectives économiques du continent selon le critère de l’urbanisation inclusive des villes africaines.
Un ensemble d’indicateurs historiques et projetés ont été utilisés afin de classer les villes selon leur niveau d’urbanisation inclusive et le potentiel prévisionnel de leur croissance inclusive, selon la source
Les 74 villes ainsi analysées ont été classées en trois catégories selon la taille de leur population : grande (plus d’un million), moyenne (entre 500,000 et un million) et petite (moins de 500,00).
Une fois classées, les villes ont été placées dans l’une des quatre tranches décrivant leur potentiel de croissance inclusive – haute, moyenne-haute, moyenne-basse ou basse.
Selon l’indice ACGI, cela suggère que même si les villes appartenant à ce classement peuvent ne pas disposer actuellement des bases structurelles ou de la gouvernance appropriées pour mener à bien l’inclusivité, les ressources nécessaires pour répondre à ces questions à l’avenir existent bel et bien.