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Tunis : « Il faut un gouvernement fort et exigeant », selon Jalloul Ayed

6ème partenaire commercial et 4ème investisseur étranger en Tunisie en termes de nombre d’entreprises, la Belgique voit ses investissements extérieurs se diversifier de plus en plus ces dernières années. Le nombre total des entreprises belges en Tunisie s’élève à 261 sociétés œuvrant dans pratiquement tous les secteurs d’activité. Elles ont une présence dans tous les secteurs d’activités et principalement le secteur du textile & habillement et celui des services informatiques.

La Belgique avait toujours considéré la Tunisie en tant que pays prioritaire, et pour renforcer davantage la coopération tuniso-belge, une journée d’information sur le thème « La redynamisation des relations économiques entre la Belgique et la Tunisie » a été organisée, mercredi 6 novembre 2013, à Tunis.

Selon les organisateurs de cette rencontre, il s’agit de rassurer les entrepreneurs belges sur la situation socio-économique prévalant en Tunisie.

Intervenant au cours de cette rencontre, Patrick De Beyter, ambassadeur de Belgique à Tunis, a déclaré que cette journée d’information est une occasion propice d’échange des idées et de réflexions entre la Tunisie et la Belgique afin de débattre des moyens de coopération économique entre les deux pays.

De son côté, Hédi Ben Abbès, ancien premier conseiller du président de la République, a fait la lumière sur la transition démocratique en Tunisie. Selon lui, la situation en Tunisie est volatile, et il faut accomplir les premiers pas vers la démocratie. « Nous sommes dans une situation délicate, il y a des étapes nécessaires à traverser, nous sommes très loin de la démocratie. Car la démocratie est une construction des institutions. »

« Le départ de la transition était erroné, il faut apprendre à gouverner ensemble, parce que nous sommes encore dans la personnalisation du Dialogue national. Aujourd’hui, le terrorisme est en train de frapper la Tunisie, il y a un enjeu sécuritaire énorme. Les hommes d’affaires posent la question : où va la Tunisie ? Nous avons également besoin de réformer la fiscalité, la santé, l’éducation…Malgré tout cela je reste encore optimiste », a-t-il dit.

Pour sa part, Jalloul Ayad, ex- ministre des Finances, a déclaré qu’il ya plusieurs objectifs fondamentaux à réaliser dont notamment la réduction du taux de chômage en Tunisie et la mise en place d’une stratégie globale pour le développement régional. « Il faut adopter de nouveaux mécanismes pour impulser l’investissement privé, le gouvernement doit être plus fort et plus exigeant, il faut une société civile forte et des institutions solides. On a besoin d’innovation, moi je reste optimiste parce que si on arrive à dépasser cette phase transitoire qui a trop duré, nous pouvons réussir ».

Il a, sur un autre volet, passé en revue le fonctionnement et la mission du fonds générationnel, qui selon lui, contribuera à la création de plusieurs postes d’emplois directs et indirects. Plusieurs conditions doivent être réunies afin d’atteindre les objectifs escomptés de ce fonds, a fait savoir l’ex-ministre des Finances.

Il convient de signaler que d’éminents universitaires, économistes séniors, fiscalistes et opérateurs financiers et économiques tunisiens étaient présents à cette rencontre.

N.B.T

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