AccueilLa UNELoukil et Ayed indiquent la voie. Le gouvernement suivra-t-il ?

Loukil et Ayed indiquent la voie. Le gouvernement suivra-t-il ?

Une étude intitulée « Les corridors transport et logistique en Afrique : une perspective tunisienne » a été présentée vendredi 31 mai 2019 par Tunisian African Business Council (TABC). L’objectif de cette étude est de décortiquer la logistique de l’export vers les différentes destinations du continent africain.

Selon le président de TABC, Bassem Loukil, la Tunisie doit mettre les moyens nécessaires pour se positionner en tant que hub africain, à savoir des centres et des plateformes de logistique, des corridors et des lignes maritimes directes vers des destinations africaines.

« L’étude a montré les limites d’une offensive africaine purement commerciale si nous ne positionnons pas comme étant un hub de transport, si nous ne donnons pas la chance à nos exportateurs d’avoir accès à des lignes directes à coîts abordables vers l’Afrique… Il va falloir multiplier les canaux de distribution » a affirmé Loukil.

La cartographie logistique du continent est impérative pour les investisseurs tunisiens en particulier, elle leur permettra d’avoir des éléments solides et des chiffres fiables pour choisir les destinations de leurs exportations et profiter de la croissance des marchés africains, a-t-il souligné.

Jalloul Ayed, président d’honneur de TABC, a confié à African Manager qu’il est certain que les infrastructures logistiques et les réseaux de transport jouent un rôle capital vu l’importance que l’Afrique prend dans la stratégie tunisienne en termes de promotion de l’exportation et de l’investissement.

Il a indiqué que TABC à travers cette étude joue un rôle de plus en plus important en donnant des informations utiles et primordiales aux investisseurs et décideurs tunisiens.

Jalloul Ayed a également précisé que les difficultés qui entravent l’expansion commerciale de la Tunisie en Afrique se résument dans le coût cher du transport maritime, la difficulté du transport terrestre à travers le Sahara ainsi que l’inaptitude du transport aérien à supporter de grosses charges. Il a espéré tout de même la multiplication des routes maritimes accompagnée d’une réduction des coûts du transport maritime, ce qui encouragerait les opérateurs tunisiens à reconsidérer plus favorablement les marchés africains.

Mondher Khanfir, vice président de TABC, a déclaré que le manque d’informations sur la logistique en Afrique a poussé vers l’élaboration de cette étude. Il a appelé les opérateurs tunisiens intéressés par le continent africain à dépasser la contrainte des coûts élevés des prix du transport en trouvant des solutions pour que le coût pèse moins dans la valeur ajoutée et les revenus générés par le commerce en Afrique.

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