L’avocat libanais du président déchu Ben Ali a dénoncé les « agissements » des autorités tunisiennes qui ont confisqué tous les biens meubles immobiliers de son client et les ont mis à la vente aux enchères publiques y compris sa maison privée, sur décision du président de la République provisoire, Moncef Marzouki et, dit-il, en l’absence de toute décision judiciaire ou de procès, rapporte notre confrère Al Jarida.
L’avocat a estimé que les mesures prises par l’autorité exécutive sont arbitraires, et ne sont fondées sur aucune disposition juridique, pour porter atteinte au sacré droit de propriété, consacré par les traités internationaux dont la Tunisie est signataire, et qui font fi du principe de la séparation des pouvoirs qui bannit l’expropriation sans jugement rendu par la justice.