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Tunisie : Pour 2 Tunisiens sur 3, la priorité est la lutte contre le chômage

L’envolée sans précédent du taux de chômage, loin d’être terminée, nécessiterait une mobilisation générale. Le chômage constitue l’un des problèmes épineux en Tunisie, dans la mesure où dans chaque région on compte de nombreux jeunes diplômés de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle.

Les derniers chiffres de l’Observatoire des Jeunes indiquent que le nombre des chômeurs a atteint 739 mille dont 529 mille sont des jeunes Tunisiens, soit 72%. Une grande responsabilité qui incombe aux trois gouvernements qui se sont succédé au pouvoir et plus particulièrement à l’actuel gouvernement qui a préparé un programme socio-économique adapté en premier lieu aux attentes des Tunisiens concernant l’emploi et qui serait tributaire de la promotion d’un développement régional équitable et renforcé par l’investissement local et étranger.

C’est dans ce contexte que sera organisé, du 2 au 7 juin 2012, le congrès national sur l’emploi.

L’objectif escompté est d’approfondir la réflexion sur les problématiques liées au secteur, à travers l’évaluation des programmes d’emploi et des mécanismes du travail indépendant. Le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi avait appelé toutes les composantes de la société civile à participer

Pour mieux enrichir le débat avec des idées innovantes, le ministère a lancé, depuis le 1er mai 2012, un sondage sur les choix des thèmes du congrès national sur l’emploi en Tunisie. Plus de 404 personnes ont répondu à ce sondage. Les résultats préliminaires relèvent que l’adoption de mesures urgentes de lutte contre le chômage est un thème prioritaire chez 63,2% des répondants. 10, 6% des interviewés se sont prononcés pour un nouveau modèle de développement adéquat pour la relance de l’emploi.

D’autres (8,2% des voix) estiment qu’il est important de repenser le marché du travail, alors que 7,9% des votants se sont prononcés en faveur du renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé.

 

Force est de constater que l’enjeu ne peut donc être de simplement tenter de réduire le nombre de chômeurs à court terme, mais aussi de lutter contre le déclassement et la précarité qui guettent les jeunes en cette période de transition vers la vie active. Il faut pour cela engager une réflexion, et aussi et surtout une action de long terme sur le au rôle que doit notamment pouvoir jouer l’université pour garantir à chaque jeune l’accès à un diplôme, et qu’il dispose en plus des outils nécessaires à la réussite de son insertion professionnelle.

Nadia Ben Tamansourt

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