Mohamed Abbou, secrétaire général du parti le Congrès pour la république (CPR), a expliqué, ce mardi, sur Express fm, pourquoi son parti boycotte la réunion sur le Dialogue national organisé à l’initiative de l’UGTT.
Il a affirmé que le CPR « ne peut pas participer au débat de l’UGTT, aux côtés de parties (allusion au parti Nidaa Tounes) qui remettent en cause la légalité des pouvoirs, après le 23 octobre, même si le discours de ces mêmes parties ne cesse d’évoluer dans l’intérêt du pays. » Ainsi, a-t-il dit, après avoir plaidé pour la fin de la légalité électorale après le 23 octobre, elles proposent, aujourd’hui, à sa place, la légalité consensuelle.
Il s’est prononcé, quant à lui, pour toute initiative devant appuyer, après le 23 octobre, la légalité électorale par la légalité consensuelle. Il a ajouté qu’un tel scénario ne peut être que rassurant pour tous, relevant que la légalité consensuelle toute seule risque de générer le désordre et l’anarchie dans le pays.