La compagnie nationale de transport aérien, Tunisair, fait depuis quelques temps, l’objet d’une campagne de … information. Tout le monde parle d’elle, pas toujours en bien. Elle n’a été épargné par personne, à commencer par son propre ministre de tutelle et le syndicat de ses employés. A se demander qui veut vraiment l’abattre !
Dans un communiqué de presse, publié ce mercredi «la compagnie Nationale, Tunisair, a enregistré une baisse de son activité en 2011 par rapport à 2010 en raison du repli de l’activité touristique et à la baisse de l’affluence des touristes vers la Tunisie et ce compte tenu des problèmes sécuritaires et des événements politiques qui ont marqué la scène nationale après la révolution Tunisienne. Cependant, malgré cette conjoncture difficile et le lourd héritage causé par les malversations et la corruption qui l’ont touchée, elle se voit aujourd’hui pénalisée par un bon nombre d’articles de presse parlant de risque de faillite, de dépôt de bilan, d’impossible sauvetage. Elle a même été classée « au premier rang des boîtes étatiques les plus pourries ». Toute cette campagne s’est faite malheureusement sur la base d’informations incorrectes, non fondées et exagérées ».
Tunisair termine son appel, en lançant un «appel au sens de la responsabilité et du patriotisme de tous nos journalistes pour mettre fin à cette campagne accablante qui peut ternir davantage l’image de marque de Tunisair. La nouvelle équipe dirigeante de Tunisair entend collaborer avec les médias pour éclairer l’opinion publique sur la réalité de l’entreprise et s’engage à assainir sa situation en mettant fin à toutes malversations et à instaurer une bonne gouvernance à tous les niveaux de décision». Nous pensons par ailleurs, qu’elle se trompe d’adresse en ciblant les médias, les vrais, qui ne sont que de simples relais de l’information.
