67,3% des Tunisiens considèrent les auditions publiques des victimes d’atteintes aux droits de l’homme, en novembre dernier, comme une étape positive pour instaurer la justice transitionnelle.
D’après le récent sondage de Sigma Conseil, 33% seulement des sondés pensent que ces séances ne peuvent que semer la haine alors que 78,9% des Tunisiens exigent la présence des accusés.
Les séances d’écoute, qui ont suscité beaucoup de polémiques, sont suivies par deux tiers des Tunisiens, soit 61,9%, selon la même source.
Pour rappel, les auditions publiques des victimes tunisiennes de plus de cinquante ans de dictature (1955-2013) se sont ouvertes le 17 novembre 2016 au Club Elyssa, qui appartenait à l’ancienne première dame, Leila Ben Ali. Plusieurs victimes de violations graves des droits de l’homme, choisies par l’Instance vérité et dignité (IVD), y ont fait des témoignages à la fois dignes et poignants.
67,3% des Tunisiens favorables aux auditions publiques devant l’IVD
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